• Rebecca Kean T.3

     

    Résumé :

     

    " Avoir une fille en pleine crise d'ado quand on a 27 ans, ce n'est déjà pas de la tarte, mais quand votre adorable progéniture est une jeune vampire en pleine poussée hormonale, ça devient carrément insurmontable.
    Comme si je n'avais pas assez à faire avec une bande de potioneuses complètement disjonctées qui sèment la pagaille dans toute la région, et la nouvelle guerre qui se profile lentement mais sûrement à l'horizon... "

     

    Mon avis :

     

    Les deux premiers tomes de cette série ont fait l'objet d'une lecture commune et c'est d'un commun accord que nous avons décidé de poursuivre avec le troisième tome, tout juste sorti. Et une fois le livre dans la PaL, difficile de résister à l'envie de retourner dans l'univers de Cassandra O'Donnell.

    Et mon avis, après lecture, ne diffère pas beaucoup des précédents opus.

     

    L'auteur force trop sur le trait et c'est agaçant. Rebecca est tellement belle que ça lui pose des soucis. Rebecca est très intelligente, elle n'a peur de rien et elle est super puissante. Rebecca n'hésite jamais à tuer ou torturer les suspects, et une balle dans le genoux par ci, un oeil arraché par là, une balle dans la tête pour faire bonne mesure. Elle ne connaît que cette solution et ça devient un peu agaçant, en fait, sa manière d'expédier tout ça sans broncher. Le clou est sans doute quand elle demande aux métamorphes de manger les cadavres histoire de s'en débarrasser.

    Sans compter la fois où elle veut à tout prix se mesurer à un métamorphe, qu'elle est prête à le tuer juste pour prouver qu'elle n'est pas faible.

    Cela dit, sa puissance vient de son histoire, de son enfance dans le clan Vikaris. L'auteur, là encore, force le trait mais au final, c'est cohérent. Cette puissance acquise bon gré mal gré en fait d'elle un être impitoyable, pour qui tuer n'est qu'une routine.

    Léo, sa fille, mériterait d'être un peu plus présente, même si c'est normal que sa mère l'écarte quand le danger rôde. Léo promet de devenir très intéressante.

     

    Les Mâles sont toujours présents dans le tome, tous beaux, puissants et irrémédiablement sous son charme. Là encore, c'est lassant. Elle pouvait pas avoir un looser comme amoureux transis ? Et certains passages m'ont mis très mal à l'aise. Elle a une relation particulière avec un démon, un lien magique qui les uni comme des âmes soeurs. Elle ne peut pas résister au démon, ne peut pas le blesser, ne peut pas se passer de lui. D'accord, pourquoi pas. Mais ce lien semble très physique et elle ne ressent rien pour lui, elle ne veut pas être avec lui. Alors quand il la viole et qu'elle se consume de désir, ça me dérange vraiment. Ça implique, à mon sens, bien trop d'idées malsaines et dangereuses.

     

    Dans ce tome, il va de soi qu'elle se retrouve face à des crimes atroces, qui mettent en péril le monde surnaturel tout entier et que c'est à elle de sauver le monde. L'intrigue est bien menée mais je regrette, encore une fois, un manque de subtilité concernant les protagonistes de l'histoire.

     

    Même l'écriture m'a paru un peu plus laborieuse, avec des phrases trop longues, parfois maladroites. Des erreurs de traductions, également, avec des « aux grands mots les grands remèdes » qui me hérissent le poil.

     

    Avec tout ça, ce roman mériterait un « I'm dead », je refile le livre à une personne que j'aime pas et on n'en parle plus. Sauf que non.

    Je ne sais pas trop pourquoi ça prend. Déjà parce que je me détache beaucoup de ses qualités tant mises en valeur et que je me concentre sur les autres personnages. Et puis, parce que malgré des traits grossiers et un sacré manque de subtilité, je me suis attachée aux personnages. Rebecca fait parfois preuve d'émotion et c'est une agréable surprise. Ses amis sont plus touchants qu'elle, je trouve, et j'apprécie beaucoup Gordon, Beth ou même Raphael.

     

    J'ai beaucoup plus perçu ces points négatifs que dans les précédents tomes et j'espère que ce n'est pas le signe que l'auteur va grossir de plus en plus le trait jusqu'à rendre Rebecca parfaitement antipathique. Je ne conseillerai pas ce livre parce que je lui trouve trop de défauts. J'ai cependant pris du plaisir à le lire, et je sais que je lirai le tome 4 quand il sortira. Bizarre.

     

    Sympa!

     

    Les avis des autres participants :

     

    Mia

    Flof13

    Ayma

    Chookette

    Tsuki

    reveline

    LIZI

    yumiko

     

     


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  • De fièvre et de sang

     

     

    Résumé :

     

    Ils semblent se nourrir de sang. Leurs victimes sont retrouvées exsangues. Eva Svärta et le commandant Vauvert viennent enfin de mettre un terme aux agissements des frères Salaville. Mais les meurtres continuent, défiant toute logique. Les talents d'Eva, policière albinos dotée d'un instinct hors normes, vont la conduire aux frontières de la rationalité. Là où, à tout instant, les ténèbres menacent de s'ouvrir sous vos pieds, où votre propre reflet dans le miroir pourrait vous engloutir, où la part d'ombre qu'Eva porte en elle causera sa perte ou lui sauvera la vie...

     

     

    Mon avis :

     

    Comment passer à côté du phénomène Sire Cédric ? J'en ai beaucoup entendu parler sur la toile, quasiment qu'en bien. Mais le titre que j'avais vu, l'Enfant des cimetières, ne m'emballait pas des masses. Faut dire que Sire Cédric fait des romans très sombres et roman sombre + enfant + cimetière, ça faisait un peu trop pour mon petit cœur facilement impressionnable. Du coup, je me suis rabattue sur De fièvre et de sang.

     

    Alors bon, je ne suis pas convaincue que ce roman soit moins trash que L'Enfant des cimetières. Les crimes commis sont abominables, l'auteur nous plonge plus d'une fois dans le point de vue des victimes avec moult détails, sans rien nous épargner. Mais si l'horreur est indéniable, il sait faire en sorte que ce soit supportable. Et je n'ai pas trouvé de côté « voyeurisme malsain » dans ces descriptions.

     

    Ces crimes sont d'autant plus marquants qu'ils sont, comme le dit le résumé, aux frontières de la rationalité. Enfin, à mon humble avis, ils piétinent plutôt allègrement ces frontières. La première partie du roman, au delà des crimes, fait apparaître des évènements étranges, dérangeants. Et certains passages sont carrément flippants. Évidemment, j'ai lu ces parties tard le soir, et je dois avouer que je ne faisais pas la maligne, recroquevillée sous la couette.

     

    Et puis, des évènements laissaient apparaître un déroulement de la suite assez angoissant, et je refusais de penser que l'auteur allait nous faire subir ça. Ben si, bien sûr, il l'a fait. Parce qu'il a su nous présenter les personnages de manière particulièrement attachante, tout un pan du roman se déroule dans un climat d'urgence oppressant, qui fait qu'on ne peut pas lâcher le roman tant qu'on ne sait pas comment ça va se terminer. Et deux cents pages comme ça, c'est très éprouvant pour les nerfs.

     

    L'aspect surnaturel est parfaitement rendu, très plausible et particulièrement angoissant et exploite les légendes européennes avec brio.

    Avec sa plume très efficace, l'auteur nous dresse le portrait de personnages originaux et attachants. L'ambiance du roman, oppressante, sombre et effrayante, est très impressionnante : ça faisait longtemps que je n'avais pas dévoré un roman avec autant d'urgence. L'intrigue est originale, elle aussi, très bien menée.

     

    Je ne peux pas dire que ce fut une lecture plaisante, j'ai eu la trouille et le ventre noué une bonne partie du roman. Mais c'est incontestablement un excellent roman, riche de mythologie et d'ambiance extrêmement bien rendue. Je me lancerai bien dans d'autres romans du même auteur, mais il va me falloir un peu de temps pour me remettre de celui-là avant d'y songer sérieusement.

     

    J'ai aimé


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  • L-etrangleur-de-Catet-Street.gif

     

    Résumé :

     

    Suffragette avant l'heure, l'indomptable Charlotte Ellison contrarie les manières et codes victoriens et refuse de se laisser prendre aux badinages des jeunes filles de bonne famille et au rituel du tea o'clock.
    Revendiquant son droit à la curiosité, elle parcourt avec intérêt les colonnes interdites des journaux dans lesquels s'étalent les faits divers les plus sordides. Aussi bien le Londres des années 1880 n'a-t-il rien à envier à notre fin de siècle : le danger est partout au coin de la rue et les femmes en sont souvent la proie. Dans cette nouvelle série " victorienne ", la téméraire Charlotte n'hésite pas à se lancer dans les enquêtes les plus périlleuses pour venir au secours du très séduisant inspecteur Thomas Pitt de Scotland Yard.

     

    challenge polar historiques-copie-1

     

    Mon avis :

     

    Anne Perry est un auteur phare du polar historique, qui prend une bonne place dans les rayonnages de librairie. Au cours du challenge polar historique, créé par Dame Samlor, cette auteure a été plus d'une fois mentionnée et je savais que, tôt ou tard, j'allais finir par la découvrir.

     

    Je dois dire que les cinquante premières pages m'ont paru un peu longues, avec ces rencontres dans la haute société. Certes, l'écriture est très plaisante, fluide et elle rend très bien l'aspect historique et les émotions, mais je me demandais quand on allait enfin rentrer dans le vif du sujet.

     

    En réalité, je me rends compte que c'est ce qui m'a plu. L'auteur prend le temps de développer la situation, de développer la présentation de la famille de Charlotte. On apprend à mieux les connaître, même si les changements de points de vue sont parfois un peu déroutants. Je pense notamment à la rencontre entre Charlotte et l'inspecteur Pitt. J'ai beaucoup apprécié le fait qu'elle ne tombe pas sous son charme dès qu'elle l'aperçoit. A ce sujet, si la fin m'a paru un peu rapide, j'ai apprécié l'évolution de leur relation.

    Charlotte Ellison m'a fait penser à la fois à Alexia Tarabotti et à Amelia Peabody : deux héroïnes de roman que j'apprécie particulièrement pour leur mépris des conventions de l'époque et pour leur tempérament.

     

    J'ai énormément apprécié également la manière dont l'auteur a su nous placer du point de vue des Ellison. Si Charlotte ne se plaint pas et qu'elle n'est pas spécialement antipathique, on réalise, avec les explications de l'inspecteur Pitt, à quel point elle est éloignée des réalités de son époque. Bien sûr qu'elle connaît des pauvres, elle leur fait même des mitaines. Mais en réalité, elle ne sait rien et lui, ce monde, c'est son quotidien. Cette divergence promet des tomes suivants très intéressants.

    Anne Perry retransmets parfaitement l'époque, par les détails du quotidien mais également par les relations sociales. On assiste, par exemple, à un discours du pasteur qui proclame que c'est le devoir des hommes de protéger les femmes des germes du péché en surveillant leurs fréquentations. Un discours qui ferait bondir aujourd'hui, mais qui se déroule un peu plus de cent ans en arrière. Une époque pas si lointaine que ça.

     

    Concernant l'enquête, ce tome est assez particulier car, à vrai dire, on n'y assiste quasiment pas. Et Charlotte s'interroge, certes, mais n'y prend pas vraiment part. En réalité, on suit tout simplement la vie d'une famille dont le quotidien tranquille est brisé par cette série de meurtres. On suit surtout l'avancée de l'enquête grâce aux interventions de l'inspecteur Pitt qui vient les interroger et les bribes d'informations qu'il lâche. C'est assez déroutant mais très plaisant : je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, car l'auteur parvient à créer un climat de paranoïa aigüe, où tout le monde en vient à soupçonner tout le monde.

     

    C'est un roman que j'ai dévoré dans l'après-midi, totalement captivée par l'intrigue et les personnages attachants. Et au moment de faire cette chronique, je réalise que je vais vouloir, à tout prix, poursuivre les aventures de Charlotte Ellison et de l'inspecteur Pitt. J'ai la très nette impression que je viens de mettre le doigt dans un engrenage terrible, fort de plus de vingt-cinq tomes. Et si j'ai hâte de voir leur relation évoluer et Charlotte se mettre enfin à enquête pour de vrai, j'ai un peu trop conscience que ma PaL va me détester.

     

    Coup de coeur


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  • Les-enfants-perdus-de-l-empire.gif

     

    Résumé :

     

    Le juge d'instruction de Crime et Châtiment, Porphiri Pétrovitch, plonge de nouveau dans les entrailles ténébreuses de l'éblouissante Saint-Pétersbourg.
    A l'automne 1870, Maria Pétrovna, la fille du directeur de la police secrète du tsar, le supplie de se pencher sur la disparition étrange d'enfants des rues dont elle s'occupe et en particulier sur celle de Mitka, un jeune employé de la filature Nevski. L'assassinat d'une des plus belles femmes de la haute société, intime de la famille Romanov l'entraîne au même moment dans une double enquête aux inquiétantes ramifications...
    Mais à travers les volutes de fumée de ses éternelles cigarettes, dans les bas-fonds de la cité impériale ou face au tsar en personne, le fantasque Porphiri ne perd rien de sa clairvoyance.

     

     

    challenge polar historiques-copie-1        image-blog-challenge 2012

     

    Mon avis :

     

    Le catalogue 10/18 grands détectives, bien que les titres soient trop rapidement indisponibles, est une source inépuisable de tentations. Quand j'ai trouvé ce polar historique, qui se passe en Russie, d'occasion, le choix n'a pas été bien long à faire. Mais les livres s'accumulent dans la PaL, inexorablement. Le challenge ABC 2012 était donc l'occasion de le sortir de là et de découvrir enfin ce qu'il avait dans le ventre.

     

    Autant prévenir tout de suite, j'ai eu beaucoup de mal. Ce n'est pas à cause de l'aspect historique. Si, dans certains romans, je reproche aux auteurs de trop s'attarder sur l'Histoire ou de jouer aux voyantes, dans ce roman, au contraire, nous sommes plongés dans l'époque avec naturel. Nous entrerons dans cette Russie sous le joug du Tsar, qui tente d'évoluer malgré les distensions.

     

    J'ai eu un peu plus de mal avec les personnages, Porphiri Pétrovitch en particulier. Je n'ai pas lu Crimes et Châtiments, honte à moi, je ne connais donc pas vraiment ce personnage et je serai bien incapable de dire s'il correspond à l'original. Mais j'ai eu beaucoup de mal à le cerner. Autant, parfois, il m'était sympathique, un peu border-line, un peu à la Adamsberg, en fait (de loin, bien sûr, mais dans cette veine), autant parfois, il m'était totalement antipathique, notamment à cause de sa manière de traiter son adjoint. L'auteur m'a également perdu quand ces personnages se lancent dans de grands débats théoriques sur la psychologie criminel ou l'âme. 

     

    Les cent premières pages ont été plutôt longues car elles traitaient du meurtre d'une femme de la haute société, qui m'est apparue très antipathique. Tout le panel environnant cette femme m'a tout autant déplu. De fait, savoir qui l'avait tué ne m'intéressait pas plus que ça. Et puis, sans surprise, l'enquête s'est tournée vers les disparitions d'enfants, signalées par Maria Pétrovna, touchante dans ses convictions.

    L'intrigue commençait plutôt mal, à vrai dire : les enquêteurs se lançaient dans des suppositions assez étranges, et j'ai même eu l'impression que l'auteur lui-même n'y croyait pas. De fait, ses personnages n'y croyaient pas non plus et moi encore moins. Pendant les trois quarts du roman, j'ai eu du mal à adhérer à cette enquête tant ils semblaient partir dans tous les sens.

    Porphiri Pétrovitch n'hésite pas à s'intéresser de près aux agissements des puissants, sans crainte d'envisager leur culpabilité, ce qui est plutôt bon signe pour moi. Sauf qu'il le fait à partir de raisonnements bancals. Ça fausse tout.

     

    J'ai par contre beaucoup aimé ressentir ce besoin de trouver un coupable, quel qu'il soit. Ce n'est pas le premier roman, se passant en Russie, qui aborde cette problématique. Le Tsar est le père de tous les Russes, et il ne peut pas être dit qu'il laisse mourir ses enfants en toute impunité. Il faut donc trouver rapidement le coupable. Enfin, au moins une personne qui pourrait vraisemblablement l'être. Et Porphiri, à sa manière, lutte contre ces agissements jusqu'à résoudre son enquête et découvrir le vrai meurtrier. Cette manière de ne pas se résigner à condamner un innocent et à vouloir faire éclater la vérité me plait beaucoup.

     

    Je n'ai pas spécialement été emportée par ce roman. L'intrigue un peu bancale, les  personnages difficiles à cerner et les longueurs m'ont parfois paru insurmontables. Mais parfois, je me laissais entraîner dans l'univers de l'auteur avec plaisir.

    Je ne lirai pas les tomes précédents, je pense, car je n'ai pas été convaincue par ce roman, même s'il ne fut pas désagréable à lire.

     

    Pas convaincue


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  • Le-clan-du-hameau-T.2.jpg

     

    Résumé :

     

    « Après la nuit du Réveil, une rumeur est née. Elle s’est étirée et répandue dans notre monde.

    Une histoire incroyable  s’est racontée.

    Une histoire extraordinaire qui s’est retrouvée sur les lèvres de tous.

    On a chuchoté, et on chuchote encore, qu’Elie Vax, du clan du Hameau, a eu assez de talent pour relever d’entre les morts le propre fils du Seigneur Arkale. »

     

    Ainsi a commencé la légende d’Elie Vax.

    Ainsi est née  la pire des menaces.

    Les choses se régleront-elles  le jour de Méton ?

     

    Mon avis :

     

    J'avais beaucoup aimé le premier tome de cette série et je passais souvent sur la page de l'éditeur pour me faire envie avec le second tome. Alors, forcément, j'ai cédé à la tentation.

    Sauf que la Poste a ses travers et il a fallu plus d'une semaine après expédition pour que je reçoive le roman. Je voudrais donc dire un petit mot à propos de l'éditeur, qui a été très disponible et qui m'a répondu dans la demi-heure qu'il ne fallait pas s’inquiéter, qu'ils avaient bien envoyé le livre et que le soucis venait de la Poste.

     

    J'aime beaucoup les couvertures des romans de cette série, surtout celle-là. Elles sont à la fois sobre et mystérieuse, avec une police d'écriture vraiment sympa.

    Mais la couverture ne fait pas le roman et c'est toujours dangereux de se fier uniquement à cette dernière. Toujours ? Ben non.

     

    Les cinquante premières pages sont vraiment très surprenantes. On suit un personnage qu'on ne connaît pas, amnésique, qui s'éveille à un monde inconnu, avec un frère dont elle n'a aucun souvenir. C'est très déstabilisant : je pensais qu'il s'agissait d'un prologue et il devenait vraiment long pour un prologue. Et cette partie a vraiment titillé ma curiosité : ça change des schémas classiques qu'on trouve habituellement dans les romans. La première partie du roman est donc un peu décousue, à la manière d'un puzzle, et j'ai beaucoup aimé cette originalité.

    Le schéma de la suite devient plus classique mais la plume de l'auteur a fait son oeuvre et on est complètement immergé dans le roman.

     

    Parce que Karen Lad écrit vraiment bien. On ressent parfaitement les émotions, la tension qui s'accumule et la terreur, parfois, d'Elie. Elle utilise des constructions de phrases qui me plaisent, une écriture un peu plus recherchée que la moyenne mais qui reste extrêmement fluide.

    Comme je le pensais, on apprend toujours plus de choses sur cet univers surnaturel, qui s'étoffe au fur et à mesure. On en apprend plus sur Elie, ses origines et ses capacités.

    Encore une fois, si j'ai un peu de mal avec Elie, bien qu'elle prenne plus de profondeur, j'aime beaucoup les autres personnages, très attachants. J'aime aussi le fait que ce clan casse un peu les clivages entre les différentes races et permette aux personnages de s'entre-aider. Le fait qu'Elie se trouve une famille avec ces personnages me touche beaucoup et on ressent parfaitement cette notion de Clan.

    Chaque nouveau personnage amené par l'auteur a sa propre histoire et son charisme, ils ne sont pas que des faire-valoir ou des outils pour mettre en valeur les personnages principaux.

     

    L'ambiance du roman devient de plus en plus tendue jusqu'au final et il devient impossible de lâcher le bouquin.

    C'est un roman de bit-lit comme j'en cherchais : des créatures surnaturelles sans le vampire beau et ténébreux qui fait craquer l'héroïne. Une romance très crédible, sans que l'héroïne se jette sur tous les mâles qui passent, sans qu'elle couche à tout va pour combler les lectrices. Enfin, un roman avec un réel univers travaillé, original et cohérent.

    Bref, vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé. Je crois même que ça vire au coup de cœur, cette histoire. Et ça va être compliqué de ne pas commander sur le champ le troisième tome...

     

    J'ai aimé


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  • Artemis-Fowl-T.1.gif

     

    Résumé :

     

    Nom : Fowl.
    Prénom : Artemis.

    Age : 12 ans Signes particuliers : une intelligence hors du commun.

    Profession : voleur.

    Recherché pour : enlèvement de fées et demande de rançon. Appel à tous les FARfadets, membres des Forces Armées de Régulation du Peuple des fées : cet humain est dangereux et doit être neutralisé par tous les moyens possibles.

     

    Mon avis :

     

    J'avais beaucoup entendu parler de cette série et, l'ayant trouvé d'occasion, je n'ai pas pu résister à la tentation, comme toujours. Et puis, ce résumé m'avait fait penser à A comme Association. Mais après la lecture, mon avis est mitigé.

     

    J'ai trouvé que l'univers des fées était plutôt bien pensé et bien exploité, même si ça manquait d'explications à mon goût. Le fait qu'elles vivent sous terre, essaient de limiter au maximum leurs contacts avec les humains tout en s'amusant à Disneyland Paris et dans le massif des Alpes m'a plu.

    Les personnages qu'on découvre dans ce peuple sont intéressants, quoiqu'un peu trop survolés à mon goût.

     

    De même, l'idée d'avoir un gamin humain, super intelligent, comme méchant m'a plu. Le fait d'avoir un jeune héros qui ne se bat par pour sauver le monde, ni pour éradiquer un Grand Méchant au péril de sa vie change des séries trop convenues et ça fait du bien. Si l'idée de base, l'enlèvement des fées pour gagner de l'argent, est bien trouvée, elle m'a semblé un peu tirée par les cheveux.

     

    Le mélange d'univers magique et technologique ne m'a pas dérangé un seul instant, étant donné que c'est une histoire qui se déroule à notre époque. Signe que l'auteur a plutôt bien réussi son coup.

     

    Mais il n'en demeure pas moins que je n'ai pas ressenti grand chose à la lecture de ce roman. Je l'ai trouvé assez superficiel et, à aucun moment, je n'ai ressenti la moindre émotion. Si l'écriture est plutôt agréable, elle n'est pas spécialement prenante et reste très froide, j'ai trouvé. Même les touches d'humour ne m'ont pas fait sourire.

    Et puis, il y a des actions, que je vais éviter d'étaler ici pour garder un peu de surprise, que je n'ai pas compris. Enfin, j'ai compris les actions mais je n'ai pas compris pourquoi les personnages faisaient ça.

    L'auteur a essayé de nuancé ses personnages, de les rendre plus subtils. Ça fonctionne, mais ça me laisse plutôt de marbre, comme si ça me semblait normal.

     

    Fade et terne, en fait, alors que les idées étaient pourtant présentes et intéressantes.

     

    J'ai lu que les prochains tomes de cette série gagnaient en intensité, mais je ne suis pas sûre de me lancer dans l'aventure. J'ai bien assez de livres comme ça dans ma PaL pour aller découvrir d'autres horizons.

     

    Pas convaincue


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  • Le-prix-de-l-heresie.gif

     

    Résumé :

     

    1583.
    L'Inquisition fait rage sur le continent. Contraint à l'exil pour hérésie, l'esprit visionnaire Giordano Bruno rejoint les bords de la Tamise où le destin lui prête un nouveau protecteur en la personne de la reine Elisabeth 1re. Chargé d'être son espion à Oxford, le sulfureux Napolitain plonge dans les rouages d'une tragédie où ferveur religieuse et fureur meurtrière ne font qu'un.

     

    challenge polar historiques-copie-1

     

    Mon avis :

     

    Dame Samlor va encore me ''taquiner'', parce que j'explose tous les niveaux de son challenge. Tant pis. Je lis des polars historiques et j'aime ça !

    Et ce roman m'a fait de l'oeil à sa sortie, notamment grâce à sa couverture sobre et très jolie, donc j'allais quand même pas passer à côté.

     

    Je dois bien l'avouer, j'ai eu un peu peur au début. Il faut dire que le roman fait quasiment 600 pages  et j'avais peur de m'ennuyer à la lecture.

    Si la vie de Giordano Bruno, qu'on suit dès le début, ne manque pas d'intérêt, je me demandais quand l'auteur allait rentrer dans le vif du sujet.

     

    L'écriture est fluide, non dénuée de touches d'humour, et l'histoire se lit plutôt facilement. Mais il faut attendre près de 130 pages pour arriver à ce qu'on attend depuis le début : le meurtre qui déclenchera l'enquête.

     

    Mais dès le premier meurtre, le docteur Bruno réalise que le procédé imite la mise à mort d'un Saint devenu martyr. Alors que le recteur d'Oxford cherche à étouffer l'affaire, un second meurtre a lieu, imitant lui la mort de Saint Sébastien.

     

    J'ai beaucoup aimé cet univers en huis-clôt, malgré le nombre de protagonistes. La lutte entre les papistes et les protestants qui se plient aux exigences de la Reine fait rage, et bon nombre des personnages jouent double jeu. Il faut dire que la suspicion s'attarde sur tout le monde et qu'il n'est pas bon d'être étranger ou de sortir du rang.

    C'est l'époque où les papistes sont considérés comme des traîtres, condamnés à une mort atroce. L'époque où affirmer que le soleil est le centre de l'univers est une hérésie.

    Je regrette simplement que notre héros tombe sous le charme de la seule demoiselle présente : un peu trop facile, un peu trop cliché. Mais ça ne se passe pas exactement comme prévu avec elle.

     

    Les personnages sont creusés et chacun cache sa part d'ombre, quelle qu'elle soit. L'enquête avance lentement, faite d'énigmes et de faux-semblants, jusqu'au final qui m'a tenu en haleine.

     

    Et je ne peux pas m'empêcher de penser que ces évènements, bien que fictifs, ont réellement eu lieu. Et toutes ces vies gâchées pour une religion, et des divergences entre dirigeants, me donnent la nausée.

     

    Au final, ce roman s'est avéré être une excellente surprise : une enquête passionnante, des personnages intéressants et une écriture plus que plaisante. Que du positif donc !

     

    J'ai aimé


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  • Les chevaliers d'émeraude, T.1

     

    Résumé :

     

    L'Empereur Noir, Amecareth, a levé ses armées monstrueuses pour envahir les royaumes d'Enkidiev.
    Bientôt, le continent subit les attaques féroces de ses dragons et hommes-insectes. Pourquoi mettre à feu et à sang les terres glacées de Shola après des siècles de paix ? Les Chevaliers d'Emeraude sont les seuls à pouvoir percer ce mystère et repousser les forces du Mal. Ils devront pour cela accomplir l'étrange prophétie qui lie Kira, une petite fille de deux ans, au sort du monde.

     

    Lectures communes

     

    Mon avis :

     

    J'ai tellement, tellement entendu parler de cette saga que je ne pouvais pas passer à côté. Sauf que les grands formats, j'évite autant que possible : je lis trop pour me permettre ces achats. La sortie en poche du premier tome a été l'occasion de découvrir enfin cette saga. Et la lecture commune, organisée par loulou86 , l'occasion parfaite pour se lancer.

     

    L'écriture est simple, prenante. Un peu facile, parfois. Je pense notamment à un moment où l'un des chevaliers annonce la mort d'une reine alliée. Ça donne, grosso modo « Bidule est morte, annonça tristement Machin ». On se doute bien qu'il ne va pas lui annoncer en sautillant de joie. Ce que je regrette, donc, c'est que l'auteur nous mette ces qualificatifs : au final, je trouve que ça empêche de ressentir les émotions décrites. Un peu plus de subtilité aurait été bienvenue.

     

    De même, les personnages sont relativement simples. Je pense à l'un des chevaliers, superstitieux car venant d'un royaume où les mythes sont légion. Et bon nombre de fois, ce chevalier était tout simplement qualifié « le chevalier superstitieux ». Encore une fois, j'aurais aimé un peu plus de subtilité.

     

    Les personnages ne sont pas encore très développés mais il ne s'agit que d'un premier tome. Ils ont un côté un peu agaçant, à vrai dire, excellents magiciens, combattants hors du commun, cultivés. Et la seule femme, bien que réunissant tous les critères précédents, essaie toujours de discuter avant de combattre, quand le chef, lui, a tendance à s'emporter facilement. Le contraire aurait été, à mon sens, bien plus intéressant et plus drôle.

     

    Kira, cependant, m'a beaucoup touchée. Petite gamine différente, on sent toute l'affection que lui porte l'auteur, et elle a réussi à nous la transmettre même si, pour une enfant de deux ans, toute douée qu'elle soit, certains évènements semblent un peu surprenants.

     

    L'intrigue en elle-même est assez longue à se mettre en place. Au final, quand j'ai refermé le livre et que je me suis demandé ce qu'ils avaient accompli, la réponse a été assez courte. C'est assez souvent répétitif, mais j'ai parfaitement conscience que c'était un moyen pour l'auteur de nous faire découvrir le monde. Et c'est plutôt réussi car, bien que répétitif, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde.

    Mais c'est aussi assez facile. L'auteur place des ''obstacles'' devant ses chevaliers, avant de les balayer facilement deux pages plus loin.

     

    C'est un roman jeunesse. C'est un cycle, à mon sens, parfait pour les jeunes qui souhaitent débuter dans la fantasy : les ingrédients magiques sont là, les chevaliers, les grands batailles qui s'annoncent et les différentes relations entre les royaumes également. Mais c'est un peu superficiel, un peu déjà-vu, un peu facile.

    Sans être une experte en fantasy, je pense en avoir déjà lu assez pour rechercher autre chose dans mes lectures, un peu plus de subtilité, de vrais enjeux, des émotions fortes.

    Ce fut une lecture agréable, que je ne regrette pas. Je me laisserai peut-être tenter par les prochains tomes, mais je sais déjà que j'attendrai qu'ils soient sortis en poche : l'histoire ne m'a pas suffisamment captivé pour que je me précipite sur la suite.

     

    Sympa!

     

    Ce qu'en ont pensé les autres participants :

     

    -loulou86
    -Lightjok
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    -laura1912
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    - lamiss59283

    - Arcaalea


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  • Chroniques-de-la-fin-du-monde--T.1.gif

     

     

    Résumé :

     

    Enfin c'est le grand soir : l'astéroïde dont tout le monde parle va percuter la Lune ! Familles, voisins, amis, tous se rassemblent pour observer le phénomène. Mais les choses ne se passent pas comme prévu.
    L'impact a été si violent. que la Lune a dévié de ton orbite et s'est rapprochée de la Terre. Peu à peu tout se dérègle... L'électricité puis l'eau sont coupées et les vivres commencent à manquer. Miranda et sa famille vont devoir accepter que la vie telle qu'ils la connaissaient a disparu à jamais.

     

    Mon avis :

     

    Les critiques de ce roman étaient bonnes et le résumé m'intéressait. Je l'ai trouvé d'occasion, donc je n'ai pas résisté. Surprenant, n'est-ce pas ?

     

    Le roman se présente sous forme de journal intime et c'est là, à mon avis, que le bât blesse. Parce que fatalement, dans un journal intime, le narrateur ne prend pas la peine de se décrire, ni de décrire ce qui l'entoure. C'est parfaitement cohérent dans ce cadre précis, mais ça m'a manqué. J'ai l'impression de devenir une maniaque des descriptions, alors qu'il ne m'en faudrait pas beaucoup pour être satisfaite : juste le minimum pour savoir à quoi ressemblent les personnages principaux et mon imagination fait le reste.

    Circonstance aggravante, c'est le journal intime d'une ado américaine. Une ado, donc, qui reste centrée sur elle-même. Si les premiers temps, elle se plaint beaucoup, ça s'améliore avec le temps. Mais ses réflexions, au début, m'ont semblé un peu immatures.Et puis, mine de rien, ils ont sacrément de la chance : ils ont un puits, donc une sacrée réserve d'eau, suffisamment de place chez eux, un bois à proximité, un poêle à bois, etc. Et Miranda ne semble, à aucun moment, songer à ceux, moins bien lotis, qui n'ont rien de tout ça. Elle ne réalise pas franchement la chance qu'elle a.

    Américaine, donc, et là on retrouve une constante propre aux Américains : de cette catastrophe planétaire, ils ne se soucient que des USA. C'est certes compréhensible, mais même la narratrice admet, à un moment, que pour elle, le monde se limite aux USA. Agaçant.

     

    Mais au delà de ça, ce journal intime nous permet de plonger directement dans cette famille et de suivre, juste derrière l'épaule de Miranda, leur survie. L'auteur a parfaitement su rendre les sentiments et l'angoisse monte à mesure que les pages défilent. Il y a cependant des éléments un peu répétitifs, comme cette obsession de faire la lessive, qui devient récurrente tout le long du roman.  Mais l'autarcie, le chacun pour soi, la survie, sont parfaitement rendus et donnent une atmosphère assez oppressante au roman.

     

    De la catastrophe, on n'en saura pas beaucoup. La Lune a dévié, s'est rapprochée de la Terre, entraînant des tsunamis, des tremblements de terre et l'éruption de volcans. La narratrice ne cherche pas à en savoir plus, sa mère n'en sait pas plus, et les bulletins radio ne donnent aucune information. D'ailleurs, ils n'ont pas longtemps accès à la radio. J'ai trouvé ça dommage, car j'aurais beaucoup aimé que ce phénomène soit approfondi. L'idée de départ est géniale, je trouve, mais ensuite trop peu exploitée. Ça m'a donné un peu l'impression que ça arrangeait bien l'auteur, ce manque d'explication, comme si elle ne savait plus bien quoi en faire, de ce phénomène.

     

    J'ai dévoré le roman dans la journée : le système de courts paragraphes est très addictif et on tourne les pages avec avidité. Si l'atmosphère est parfaitement rendue, je l'ai trouvé un tout petit peu répétitive bien que la tension monte. Je reste cependant sur ma faim quant à la catastrophe en elle-même, qui est bien trop peu exploitée à mon goût.

    J'ai bien aimé ce roman à la lecture prenante, mais il manque un peu de profondeur à mon goût.

    Si je trouve le second tome d'occasion, je pourrais bien me laisser tenter à nouveau !

     

    J'ai aimé


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  • La-nef-des-damnes.gif

     

     

    Résumé :

     

    La Sicile est au bout du voyage quand débute ce troisième volet de La Saga de Tancrède le Normand.
    Mais, au printemps 1156, la Méditerranée recèle plus d'un piège pour les deux navires de guerre partis des semaines plus tôt de Barfleur. Hugues de Tarse et Tancrède d'Anaor devront une fois encore combattre côte à côte pour survivre tant aux tempêtes qu'à l'assaut des pirates barbaresques. Mais les pièges les plus redoutables ne sont pas les plus visibles. Un navire rôde alentour, menaçant, inquiétant, à l'image de celui qui le dirige et qui se fait appeler le Diable de la Seudre.
    Un homme qui n'en est presque plus un et qui, assoiffé de vengeance, risque fort de ne pas emprunter seul la route qui le mène vers l'Enfer.

     

    challenge polar historiques-copie-1

     

     

    Mon avis :

     

    Cette série est un peu particulière, car au bout de deux tomes, je n'arrive toujours pas à déterminer si je l'aime bien ou pas. J'ai décidé de poursuivre avec ce troisième tome, ce qui est plutôt bon signe car ça implique que je ne la rejette pas en bloc. Et c'est mieux passé, cette fois.

     

    Je pense que ça vient du fait que j'ai intégré l'idée qu'on ne suivait pas exclusivement Tancrède et Hugues de Tarse. Comme ils voyagent à bord d'un bateau, nous avons tout un panel de personnages présents, et l'auteur nous propose souvent les narrations des autres protagonistes. Au risque, parfois, de nous perdre un peu.

     

    Elle parvient pourtant parfaitement à faire ressentir l'atmosphère spécial qui règne et à nous présenter les personnages sous des angles complexes et subtils. Mais ce roman est dans la lignée directe des précédents et je pense que si on n'a pas lu le tome précédent, on risque d'être perdu.

    C'est cependant avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé mes personnages préférés, et notamment les guerriers fauves, ces vikings sans peur. J'ai beaucoup aimé la manière dont elle retranscrit ses hommes qui ne craignent rien, qui songent au "paradis" viking au moment de combattre, qui refusent de mourir simplement dans leur lit.

     

    L'intrigue n'est pas classique, dans le sens où il n'y a pas de meurtre qui déclenche une enquête. On suit les personnages dans leur traversée de la Méditerranée, avec les tempêtes, les attaques de pirates, et leur refuge dans une île où les moines présents sont bien étranges. Le tout est parfaitement rendu et très crédible. Et surtout, si on se doute de ce qu'il se passe, il y a bien des évènements qui intriguent et qui poussent à dévorer les pages pour comprendre.

    En étant un peu attentif, je pense qu'on peut comprendre assez rapidement ce qu'il s'y passe, mais jusqu'au bout, l'auteur déroule son intrigue avec savoir-faire.

     

    Cela dit, une fois l'intrigue de cette île résolue, les personnages reprennent leur route et j'avoue y avoir pris moins de plaisir. Ce principe d'une histoire dans une autre me perturbe un peu. C'est peut-être parce que je m'attends à un schéma plus classique, quand je lis des polars historiques, je ne sais pas trop, mais cette série me déroute un peu.

    J'ai pris plus de plaisir à lire ce tome, donc je pense que je me laisserais encore tenter par les prochains, mais pas dans un avenir immédiat.

     

    Sympa!


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