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Résumé :
Certaines ados sont destinées à avoir une vie normale. À aimer, à sortir entre elles, à s´enguirlander avec leurs parents... D´autres non. Katelyn, 16 ans, découvre qu´elle appartient à une bande. Ou plutôt à une meute. Une meute de loups-garous. Pas facile comme adolescence...
Mon avis :
Je crois qu'il va vraiment falloir que je me restreigne, désormais. Je veux dire, à chaque fois qu'un résumé parle de loups-garous, je me laisse tenter, j'ose, même si je sais bien qu'à la clef, il risque d'y avoir une sacrée déception. Et cette énième déception, là, menace de faire déborder le vase.
Parce que bon, hein, ce roman ne m'a pas emballé. Mais alors pas du tout. Déjà, Katelynm'a très très vite agacé. Elle est danseuse et gymnaste, rêve de faire de l'acrobatie dans un cirque, elle est végétarienne et habite Los Angeles ou Miami, enfin une ville branchée où il se passe toujours quelque chose.
Et puis, là, c'est le drame, sa mère meurt et elle se retrouve obligée d'aller vivre chez son grand-père qu'elle ne connaît quasiment pas, au fin fond de nulle part. (Message aux auteurs : il faudrait sérieusement songer à arrêter avec les orphelines/filles de divorcés qui se retrouvent envoyer à l'autre bout du pays chez un inconnu de leur famille pour se dévouvrir un destin hors-norme. )
Parce que déjà, elle ne pourra plus s'entraîner, comme il n'y a pas de gymnase près de Wolf Spring (et à aucun moment, elle ne fait le moindre mouvement pour assouplir ses muscles et elle ne semble même pas aimer la musique). Et puis, bien sûr, son grand-père est chasseur, donc il y a des têtes d'animaux empaillées sur tous les murs, il manipule de la bidoche sanguinolante devant elle, enfin, ce genre de joyeusetés. Et donc, fatalement, Katelyn se sent mal là-bas, elle fuit les bestioles empaillées, refuse d'apprendre à tirer alors qu'elle a failli se faire dévorer, elle a la trouille des bruits de la nuit, elle a peur du feu qui crépite dans la cheminée, et pire que tout, son portable ne passe pas, elle ne peut donc pas appeler sa besta. Woooh, j'avais une de ces envies de lui coller des baffes, parfois !
Et bon, bien sûr, il y a deux beaux gosses, l'un qui l'attire parce qu'il est gentil et prévenant, mais l'autre qui l'attire encore plus de manière presque instinctive et auquel elle ne résiste absolument pas.
Et bien sûr, comme toutes les têtes à claque, si on lui dit "ne prend pas la route de nuit toute seule", alors qu'elle est à une soirée, il faut qu'elle prenne la mouche à cause de Bogoss n°1 et qu'elle reprenne la route, seule, de nuit pour traverser la forêt. Bon, là, je dois avouer, j'ai ricané à ce moment-là en marmottant : "haha, bien fait pour toi !" Pas la réaction escomptée par les auteurs, je suppose.
Ce livre n'est pas exempt de qualités, remarquez, la plume des auteurs est fluide, elle se lit très facilement et fait parfaitement ressentir les émotions et l'atmosphère. Parce que je dois bien reconnaître que cette maison perdue au milieu de la forêt est assez angoissante, et que les rumeurs, les évènements, et les attaques sont assez flippantes.
Ce que je regrette, par contre, c'est qu'elle n'apprend qu'elle est un loup-garou qu'à la toute fin du roman : autrement dit, le monde lycantrhope, on le survole à peine. Et il reste mille détails qui m'ont intrigué tout au long du roman qui n'ont pas été réglés à la fin, puisque, bien évidemment, il s'agit d'une série. Et que ce soit sur la couverture, en quatrième de couv', ou dans les premières pages, il n'est jamais fait mention de ce léger détail (ou alors, en tout petit, dans le nom en vo du roman). Et donc, puisqu'il s'agit d'une série, nous n'avons strictement aucune réponse, alors qu'on s'imagine bien que le grand-père et Bogoss n°1 cachent quelque chose. Les meurtres horribles qui sont commis n'ont pas de réponse, et on la laisse dans une situation impossible. Mais pour ça, faut lire la suite ! Malin !
Bref. C'est un roman pour ados, certes flippant parfois mais surtout très agaçant et la plupart des questions qu'on se pose lors de ce premier tome n'ont aucune réponse. Et je ne lirai pas la suite, merci bien.
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Résumé :
On raconte qu'au fil de la Vézère, dans quelque méandre abrite du regard, s'élèvent de hautes falaises de pierre blanche que la lune, en son plein, se plaît à caresser. Là, agrippée aux rocs pâles, dominant la rivière au cours tranquille, se dresserait la plus étonnante et imprenable des forteresses. On dit aussi que dans ce nid d'aigle creusé à même la roche, dans cette cité verticale, les partisans du jeune Roy auraient répondu à l'appel du Galoup Blanc pour secouer le joug du tyran et de ses deux barons maléfiques. C'est ce havre légendaire que Louis et ses compagnons, traqués et poursuivis, tentent d'atteindre envers et contre tout... Mais pour leur salut ou leur perdition ? Car dans son donjon de Tolosa, telle une araignée patiente et retorse, le noir Vicomte tisse sa toile malfaisante...
Mon avis :
Aaaaahhhh... Louis le Galoup. Rarement j'ai aimé un cycle comme celui-là, même si j'ai passé l'âge du public visé. J'avais laissé passer du temps entre mes lectures, comme un paquet de bonbons qu'on s'astreint à ne pas manger dans la semaine, juste pour faire durer le plaisir.
Je n'ai eu aucun problème pour revenir dans l'histoire, c'était comme évidence.
Alors bien sûr, les révélations de ce tome n'ont pas été un surprise pour moi. Et oui, je me doutais plus ou moins du déroulement de l'histoire. Mais qu'importe.
J'ai retrouvé la plume de Jean-Luc Marcastel, sa manière de nous conter cette histoire, avec détails, avec vie, comme un conteur le faisait des siècles auparavent, offrant ainsi frissons, émerveillement et ouverture sur le monde.
Et puis, on arrive au quatrième tome, donc les choses se précipitent un peu, les confrontations se font plus violentes, plus prenantes, et on assiste, le souffle coupé, à une bataille comme je n'en avais jamais lu.
Et toujours, cette émotion à vif, palpable, surtout lors des dernières pages. Difficile, alors, de résister et de ne pas se ruer sur le tome 5.
C'est une chronique très courte, parce que quand j'aime réellement un roman, j'ai du mal à développer pour expliquer pourquoi j'ai tant aimé. En fait, la seule chose que j'ai envie de vous dire, c'est : allez-y, prenez le premier tome et découvrez cette plume extraordinaire !
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Résumé :
Jillian était une fille sans histoire jusqu'à ce qu'on la prenne en otage. Désormais, il ne lui reste plus qu'un choix à faire : mourir des mains de Declan, l'assassin dhampire qui la retient prisonnière, ou succomber aux effets secondaires du poison qu'on lui a injecté : la Belladone. Un venin qui fait d'elle l'arme ultime dans la guerre contre les vampires. Le seul espoir de Jill consiste à convaincre son kidnappeur de la relâcher, mais comment toucher le coeur d'un homme qui n'a jamais ressenti aucune émotion ?
Mon avis :
C'est assez paradoxal, car sur le principe, la bit-lit est un genre qui me plait : un monde contemporain, où des créatures surnaturelles évoluent parmi les humains, pour le meilleur et pour le pire. Dans les faits, ce genre m'agace. Hormis Mercy Thompson, qui est une référence pour moi, tous les livres de bit-lit m'ont prodigieusement agacée : des héroïnes bien foutues, qui savent se battre, qui n'ont peur de rien et qui ont une répartie cinglante, luttent contre les méchants et s'envoient en l'air avec la moitié des mâles du roman.
Et pourtant, parce que sur le principe, ça pourrait me plaire, et parce qu'il s'agit de lecture "facile", je lorgne toujours du côté des nouveautés, espérant trouver une série à la hauteur de Mercy Thompson.
Voilà donc pourquoi je me suis laissée tentée par cette série. Et je dois dire que j'ai été très agréablement surprise.
Bon, autant le dire tout de suite, pas au point de me ruer sur la suite, ni de propulser ce tome parmi mes coups de coeur. Mais disons que je m'attendais tellement à pire que finalement, c'était pas mal.
Il faut dire que le côté vampire ne m'attire pas spécialement, tant le genre a été maltraité depuis le phénomène bit-lit. A se demander pourquoi j'ai décidé d'adopter ce roman. Bref.
Les personnages sont intéressants, et l'auteur joue beaucoup avec les faux-semblants. A chaque nouvelle rencontre, il s'avère que le personnage est plein de surprise, et rarement tel qu'on le pensait. Pas de spoil, bien sûr, mais j'ai beaucoup aimé le fait que les gentils ne soient pas si gentils que ça, et que les méchants ne soient pas si méchants que ça.
Bon, par contre, au début, Jillian m'a un peu agacé, à toujours poser mille questions, alors même que le grand méchant couturé de cicatrices qui l'avait enlevé lui disait de se taire. Et puis, finalement, je suppose que c'est assez cohérent comme comportement, elle a besoin de comprendre ce qui lui arrive, elle a besoin de parler pour évacuer le stress. Et au final, elle s'avère être assez sympathique.
J'ai également été assez agréablement surprise par la tournure des évènements. Il faut dire que le résumé n'en dit pas trop, pour une fois, heureusement. Et du coup, je n'ai pas trouvé de fil conducteur, à chaque fois que j'avais l'impression que l'auteur nous emmenait là où elle voulait, hop, ça partait dans un autre sens. Et j'ai trouvé ça très bien, ça relançait l'histoire tout en maintenant le suspens.
Comme toujours dans le genre, l'écriture est très fluide, très immersive, on tourne les pages compulsivement pour connaître le fin mot de l'histoire. Et cette histoire s'avère bien plus complexe que ce que le résumé laissait deviner. Et de même, la relation entre Jillian et Declan est loin d'être prédominante dans l'histoire : exit les coucheries à droite et à gauche, c'est juste un élément de l'intrigue, parfaitement inséré, sans que ça devienne le seul "intérêt" de l'histoire.
Ce fut donc au final une lecture très sympathique, et je pense que je me procurerai le second tome pour avoir une lecture sans prise de tête sous le coude.
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Résumé :
Qui donc s'amuse à déterrer les morts du très chic quartier de Gadstone Park ? S'agit-il de farces de mauvais goût ou faut-il y voir une plus sombre menace ? Chargé de l'enquête, Thomas Pitt se perd en conjectures. Mais le code de bonne conduite de la haute société anglaise ne tardera pas à se craqueler, révélant sa corruption et sa fausse respectabilité. Anne Perry ou le polar au vitriol : décapant !
Mon avis :
Ce roman traînait dans ma PaL depuis un sacré moment, et malgré mon avis plus que mitigé, je me suis dit qu'il fallait bien que je le lise à un moment. Bon, ce tome ne m'a pas vraiment réconciliée avec la série, mais disons que c'est un peu moins pire.
Il y a toujours cette alternance de points de vue, qui est assez frustrante, car à suivre trop de personnages, on passe à côté de l'essentiel à mon avis. Le couple Charlotte/Thomas pourrait être savoureux si l'auteur prenait la peine de nous le montrer plus souvent. Les enquêtes de Thomas pourraient être palpitantes si on avait le loisir de les suivre en entier.
J'ai vraiment l'impression de survoler l'intrigue et les personnages principaux, pour mieux dessiner le cadre historique et ces personnages aisés, qui vivent dans l'opulence et le déni de la réalité qui les entoure.
Les points positifs à ce tome sont l'intrigue, déjà. Car j'ai beaucoup aimé l'histoire des cadavres déterrés, même si la résolution me laisse un peu perplexe et que j'ai du mal à comprendre le pourquoi du comment.
Et puis, il y a enfin une incursion dans "l'autre monde", celui de la pauvreté et c'est vraiment ce qui rend les choses plus intéressantes. Non pas que je me réjouisse de lire les difficultés quotidiennes de ces gens, mais simplement que je trouve qu'au bout de X tomes sur la vie des riches, avoir un aperçu de l'ensemble du contexte historique apporte un renouveau plus que bienvenu. Car à vrai dire, dans les premiers tomes, hormis le nom de la rue qui change, j'avais l'impression de toujours lire la même chose : des bourgeois arrogants, qui cachent plein de petites choses et qui regardent Thomas de haut.
Si ce tome ne m'a pas donné une furieuse envie de reprendre sérieusement la lecture de cette série, il m'a au moins permis d'envisager, dans un avenir plus ou moins proche, de me laisser tenter par un autre tome. Y'a du progrès !
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