• Chroniques de la fin du monde, T.1 : Au commencement, Susan B. Pfeffer

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    Résumé :

     

    Enfin c'est le grand soir : l'astéroïde dont tout le monde parle va percuter la Lune ! Familles, voisins, amis, tous se rassemblent pour observer le phénomène. Mais les choses ne se passent pas comme prévu.
    L'impact a été si violent. que la Lune a dévié de ton orbite et s'est rapprochée de la Terre. Peu à peu tout se dérègle... L'électricité puis l'eau sont coupées et les vivres commencent à manquer. Miranda et sa famille vont devoir accepter que la vie telle qu'ils la connaissaient a disparu à jamais.

     

    Mon avis :

     

    Les critiques de ce roman étaient bonnes et le résumé m'intéressait. Je l'ai trouvé d'occasion, donc je n'ai pas résisté. Surprenant, n'est-ce pas ?

     

    Le roman se présente sous forme de journal intime et c'est là, à mon avis, que le bât blesse. Parce que fatalement, dans un journal intime, le narrateur ne prend pas la peine de se décrire, ni de décrire ce qui l'entoure. C'est parfaitement cohérent dans ce cadre précis, mais ça m'a manqué. J'ai l'impression de devenir une maniaque des descriptions, alors qu'il ne m'en faudrait pas beaucoup pour être satisfaite : juste le minimum pour savoir à quoi ressemblent les personnages principaux et mon imagination fait le reste.

    Circonstance aggravante, c'est le journal intime d'une ado américaine. Une ado, donc, qui reste centrée sur elle-même. Si les premiers temps, elle se plaint beaucoup, ça s'améliore avec le temps. Mais ses réflexions, au début, m'ont semblé un peu immatures.Et puis, mine de rien, ils ont sacrément de la chance : ils ont un puits, donc une sacrée réserve d'eau, suffisamment de place chez eux, un bois à proximité, un poêle à bois, etc. Et Miranda ne semble, à aucun moment, songer à ceux, moins bien lotis, qui n'ont rien de tout ça. Elle ne réalise pas franchement la chance qu'elle a.

    Américaine, donc, et là on retrouve une constante propre aux Américains : de cette catastrophe planétaire, ils ne se soucient que des USA. C'est certes compréhensible, mais même la narratrice admet, à un moment, que pour elle, le monde se limite aux USA. Agaçant.

     

    Mais au delà de ça, ce journal intime nous permet de plonger directement dans cette famille et de suivre, juste derrière l'épaule de Miranda, leur survie. L'auteur a parfaitement su rendre les sentiments et l'angoisse monte à mesure que les pages défilent. Il y a cependant des éléments un peu répétitifs, comme cette obsession de faire la lessive, qui devient récurrente tout le long du roman.  Mais l'autarcie, le chacun pour soi, la survie, sont parfaitement rendus et donnent une atmosphère assez oppressante au roman.

     

    De la catastrophe, on n'en saura pas beaucoup. La Lune a dévié, s'est rapprochée de la Terre, entraînant des tsunamis, des tremblements de terre et l'éruption de volcans. La narratrice ne cherche pas à en savoir plus, sa mère n'en sait pas plus, et les bulletins radio ne donnent aucune information. D'ailleurs, ils n'ont pas longtemps accès à la radio. J'ai trouvé ça dommage, car j'aurais beaucoup aimé que ce phénomène soit approfondi. L'idée de départ est géniale, je trouve, mais ensuite trop peu exploitée. Ça m'a donné un peu l'impression que ça arrangeait bien l'auteur, ce manque d'explication, comme si elle ne savait plus bien quoi en faire, de ce phénomène.

     

    J'ai dévoré le roman dans la journée : le système de courts paragraphes est très addictif et on tourne les pages avec avidité. Si l'atmosphère est parfaitement rendue, je l'ai trouvé un tout petit peu répétitive bien que la tension monte. Je reste cependant sur ma faim quant à la catastrophe en elle-même, qui est bien trop peu exploitée à mon goût.

    J'ai bien aimé ce roman à la lecture prenante, mais il manque un peu de profondeur à mon goût.

    Si je trouve le second tome d'occasion, je pourrais bien me laisser tenter à nouveau !

     

    J'ai aimé

    « La nef des damnés, Viviane MooreLes chevaliers d'Emeraude, T.1 : Le feu dans le ciel, Anne Robillard »

  • Commentaires

    2
    Samedi 14 Avril 2012 à 12:51
    Blanche

    C'est vrai que, du coup, on suit l'évolution de Miranda et c'est plutôt intéressant. Et j'avoue que le final m'a paru un peu superficiel, à moi aussi, un peu sur-joué et décalé par rapport au persnonage.

    J'ai lu le résume du second tome et je pense que c'est intéressant de revoir la survie d'un autre point de vue, dans d'autres circonstances. Mais c'est assez oppressant, comme lecture, et je pense que je vais laisser passer un peu de temps entre les deux lectures pour ne pas avoir ce sentiment de répétition.

    Merci de ton avis ^^

    1
    Samedi 14 Avril 2012 à 12:41
    livr0ns-n0us

    J'ai une copine qui ne jurait que par ce livre alors je l'ai lu par curiosité et j'ai plutôt bien aimé. L'immature de Miranda a même été un point positif car dans ce genre de scénario, les personnages se révèlent toujours être des héros nés : qu'est ce que ça peut m'énerver ! ^^ D'ailleurs, le soubresaut héroïque final m'a agacée, cela ne ressemble vraiment pas à Miranda.

    J'ai lu la suite et je ne m'attendais pas du tout à ça... autant te prévenir tout de suite : on suit d'autres personnages dans une autre ville. Cela permet de donner un autre point de vue de la catastrophe...

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