• Le-maitre-des-gargouilles.gif

     

     

    Résumé :

     

    Le mal rôde dans les ruelles de Lyon. Un religieux fait une chute suspecte, une jeune femme est retrouvée assassinée... En ce début de XIV siècle, bien peu d'hommes honnêtes veulent soulever le voile de ces morts honteuses. Philippe le Bel roi de France, et Amédée le comte de Savoie luttent tous deux d'influence pour faire basculer la ville sous leur domination. Les bourgeois de Lyon jouent de l'archevêque contre les chanoines, du royaume contre l'empire. Alors, qui se soucie du sort de ceux qui se vautrent dans le péché, et trouvent leur juste punition ? Seul le jeune Guillaume-Bâtard, Anselmus le sinistre nain, et l'officier français Barthélemy Chevrier veulent démasquer la créature qui hante et tue, impunie. Mais chacun des trois hommes a ses raisons d'agir, et la vérité n'est qu'un jouet aux mains des ambitions et des calculs politiques. À l'heure ou les passions flambent, tandis que la guerre menace, la justice broie un innocent... Mais qui s'en soucie ?

     

    challenge polar historiques-copie-1

     

     

    Mon avis :

     

    Je cumule les polars historiques et je me disais que ça serait bien d'en lire sur Lyon. Et en fait, c'est dans un tout autre contexte que je suis tombée sur ces romans. Je cherchais des informations sur le Vieux Lyon quand j'ai trouvé une visite autour de la découverte des gargouilles et autres monstres cachés des églises du quartier. Visite guidée par un passionné, qui écrit aussi des polars historiques sur Lyon. Coïncidence ? Je n'y crois pas ! Je penche plutôt pour la théorie du complot, visant à me tenter toujours plus et à me faire lire de plus en plus de livres.

     

    Je suppose que je ne surprendrai personne en avouant avoir cédé à la tentation. C'est un roman très court, moins de 130 pages, et ça m'a donc laissé un goût de trop-peu.

    L'auteur a fait le choix de retracer plusieurs années, nous avons donc pas mal d’ellipses temporelles, qui semble diluer encore plus l'histoire. Nous suivons tout un panel de personnages, principalement religieux, qui cherchent à découvrir l'auteur de ces meurtres.

     

    Mais il ne s'agit pas seulement de meurtres, l'auteur retrace également la vie quotidienne et les grands évènements qui ont marqué l'époque et la ville. De ce fait, nous sommes loin d'avoir une réelle enquête et la résolution des meurtres se fait presque par hasard.

     

    J'avoue avoir été légèrement déçue par le traitement de l'intrigue. Les trois personnages principaux sont esquissés, et j'espère retrouver dans les tomes suivants tout ce qui fait leur charme. Car rien que pour le plaisir de lire des aventures qui se déroulent dans le Lyon médiéval et pour le plaisir de redécouvrir l'histoire de ma ville, je lirai les prochains tomes.

     

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  • L-etrangleur-de-Catet-Street.gif

     

    Résumé :

     

    Suffragette avant l'heure, l'indomptable Charlotte Ellison contrarie les manières et codes victoriens et refuse de se laisser prendre aux badinages des jeunes filles de bonne famille et au rituel du tea o'clock.
    Revendiquant son droit à la curiosité, elle parcourt avec intérêt les colonnes interdites des journaux dans lesquels s'étalent les faits divers les plus sordides. Aussi bien le Londres des années 1880 n'a-t-il rien à envier à notre fin de siècle : le danger est partout au coin de la rue et les femmes en sont souvent la proie. Dans cette nouvelle série " victorienne ", la téméraire Charlotte n'hésite pas à se lancer dans les enquêtes les plus périlleuses pour venir au secours du très séduisant inspecteur Thomas Pitt de Scotland Yard.

     

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    Mon avis :

     

    Anne Perry est un auteur phare du polar historique, qui prend une bonne place dans les rayonnages de librairie. Au cours du challenge polar historique, créé par Dame Samlor, cette auteure a été plus d'une fois mentionnée et je savais que, tôt ou tard, j'allais finir par la découvrir.

     

    Je dois dire que les cinquante premières pages m'ont paru un peu longues, avec ces rencontres dans la haute société. Certes, l'écriture est très plaisante, fluide et elle rend très bien l'aspect historique et les émotions, mais je me demandais quand on allait enfin rentrer dans le vif du sujet.

     

    En réalité, je me rends compte que c'est ce qui m'a plu. L'auteur prend le temps de développer la situation, de développer la présentation de la famille de Charlotte. On apprend à mieux les connaître, même si les changements de points de vue sont parfois un peu déroutants. Je pense notamment à la rencontre entre Charlotte et l'inspecteur Pitt. J'ai beaucoup apprécié le fait qu'elle ne tombe pas sous son charme dès qu'elle l'aperçoit. A ce sujet, si la fin m'a paru un peu rapide, j'ai apprécié l'évolution de leur relation.

    Charlotte Ellison m'a fait penser à la fois à Alexia Tarabotti et à Amelia Peabody : deux héroïnes de roman que j'apprécie particulièrement pour leur mépris des conventions de l'époque et pour leur tempérament.

     

    J'ai énormément apprécié également la manière dont l'auteur a su nous placer du point de vue des Ellison. Si Charlotte ne se plaint pas et qu'elle n'est pas spécialement antipathique, on réalise, avec les explications de l'inspecteur Pitt, à quel point elle est éloignée des réalités de son époque. Bien sûr qu'elle connaît des pauvres, elle leur fait même des mitaines. Mais en réalité, elle ne sait rien et lui, ce monde, c'est son quotidien. Cette divergence promet des tomes suivants très intéressants.

    Anne Perry retransmets parfaitement l'époque, par les détails du quotidien mais également par les relations sociales. On assiste, par exemple, à un discours du pasteur qui proclame que c'est le devoir des hommes de protéger les femmes des germes du péché en surveillant leurs fréquentations. Un discours qui ferait bondir aujourd'hui, mais qui se déroule un peu plus de cent ans en arrière. Une époque pas si lointaine que ça.

     

    Concernant l'enquête, ce tome est assez particulier car, à vrai dire, on n'y assiste quasiment pas. Et Charlotte s'interroge, certes, mais n'y prend pas vraiment part. En réalité, on suit tout simplement la vie d'une famille dont le quotidien tranquille est brisé par cette série de meurtres. On suit surtout l'avancée de l'enquête grâce aux interventions de l'inspecteur Pitt qui vient les interroger et les bribes d'informations qu'il lâche. C'est assez déroutant mais très plaisant : je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, car l'auteur parvient à créer un climat de paranoïa aigüe, où tout le monde en vient à soupçonner tout le monde.

     

    C'est un roman que j'ai dévoré dans l'après-midi, totalement captivée par l'intrigue et les personnages attachants. Et au moment de faire cette chronique, je réalise que je vais vouloir, à tout prix, poursuivre les aventures de Charlotte Ellison et de l'inspecteur Pitt. J'ai la très nette impression que je viens de mettre le doigt dans un engrenage terrible, fort de plus de vingt-cinq tomes. Et si j'ai hâte de voir leur relation évoluer et Charlotte se mettre enfin à enquête pour de vrai, j'ai un peu trop conscience que ma PaL va me détester.

     

    Coup de coeur


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  • Les-enfants-perdus-de-l-empire.gif

     

    Résumé :

     

    Le juge d'instruction de Crime et Châtiment, Porphiri Pétrovitch, plonge de nouveau dans les entrailles ténébreuses de l'éblouissante Saint-Pétersbourg.
    A l'automne 1870, Maria Pétrovna, la fille du directeur de la police secrète du tsar, le supplie de se pencher sur la disparition étrange d'enfants des rues dont elle s'occupe et en particulier sur celle de Mitka, un jeune employé de la filature Nevski. L'assassinat d'une des plus belles femmes de la haute société, intime de la famille Romanov l'entraîne au même moment dans une double enquête aux inquiétantes ramifications...
    Mais à travers les volutes de fumée de ses éternelles cigarettes, dans les bas-fonds de la cité impériale ou face au tsar en personne, le fantasque Porphiri ne perd rien de sa clairvoyance.

     

     

    challenge polar historiques-copie-1        image-blog-challenge 2012

     

    Mon avis :

     

    Le catalogue 10/18 grands détectives, bien que les titres soient trop rapidement indisponibles, est une source inépuisable de tentations. Quand j'ai trouvé ce polar historique, qui se passe en Russie, d'occasion, le choix n'a pas été bien long à faire. Mais les livres s'accumulent dans la PaL, inexorablement. Le challenge ABC 2012 était donc l'occasion de le sortir de là et de découvrir enfin ce qu'il avait dans le ventre.

     

    Autant prévenir tout de suite, j'ai eu beaucoup de mal. Ce n'est pas à cause de l'aspect historique. Si, dans certains romans, je reproche aux auteurs de trop s'attarder sur l'Histoire ou de jouer aux voyantes, dans ce roman, au contraire, nous sommes plongés dans l'époque avec naturel. Nous entrerons dans cette Russie sous le joug du Tsar, qui tente d'évoluer malgré les distensions.

     

    J'ai eu un peu plus de mal avec les personnages, Porphiri Pétrovitch en particulier. Je n'ai pas lu Crimes et Châtiments, honte à moi, je ne connais donc pas vraiment ce personnage et je serai bien incapable de dire s'il correspond à l'original. Mais j'ai eu beaucoup de mal à le cerner. Autant, parfois, il m'était sympathique, un peu border-line, un peu à la Adamsberg, en fait (de loin, bien sûr, mais dans cette veine), autant parfois, il m'était totalement antipathique, notamment à cause de sa manière de traiter son adjoint. L'auteur m'a également perdu quand ces personnages se lancent dans de grands débats théoriques sur la psychologie criminel ou l'âme. 

     

    Les cent premières pages ont été plutôt longues car elles traitaient du meurtre d'une femme de la haute société, qui m'est apparue très antipathique. Tout le panel environnant cette femme m'a tout autant déplu. De fait, savoir qui l'avait tué ne m'intéressait pas plus que ça. Et puis, sans surprise, l'enquête s'est tournée vers les disparitions d'enfants, signalées par Maria Pétrovna, touchante dans ses convictions.

    L'intrigue commençait plutôt mal, à vrai dire : les enquêteurs se lançaient dans des suppositions assez étranges, et j'ai même eu l'impression que l'auteur lui-même n'y croyait pas. De fait, ses personnages n'y croyaient pas non plus et moi encore moins. Pendant les trois quarts du roman, j'ai eu du mal à adhérer à cette enquête tant ils semblaient partir dans tous les sens.

    Porphiri Pétrovitch n'hésite pas à s'intéresser de près aux agissements des puissants, sans crainte d'envisager leur culpabilité, ce qui est plutôt bon signe pour moi. Sauf qu'il le fait à partir de raisonnements bancals. Ça fausse tout.

     

    J'ai par contre beaucoup aimé ressentir ce besoin de trouver un coupable, quel qu'il soit. Ce n'est pas le premier roman, se passant en Russie, qui aborde cette problématique. Le Tsar est le père de tous les Russes, et il ne peut pas être dit qu'il laisse mourir ses enfants en toute impunité. Il faut donc trouver rapidement le coupable. Enfin, au moins une personne qui pourrait vraisemblablement l'être. Et Porphiri, à sa manière, lutte contre ces agissements jusqu'à résoudre son enquête et découvrir le vrai meurtrier. Cette manière de ne pas se résigner à condamner un innocent et à vouloir faire éclater la vérité me plait beaucoup.

     

    Je n'ai pas spécialement été emportée par ce roman. L'intrigue un peu bancale, les  personnages difficiles à cerner et les longueurs m'ont parfois paru insurmontables. Mais parfois, je me laissais entraîner dans l'univers de l'auteur avec plaisir.

    Je ne lirai pas les tomes précédents, je pense, car je n'ai pas été convaincue par ce roman, même s'il ne fut pas désagréable à lire.

     

    Pas convaincue


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    Résumé :

     

    1583.
    L'Inquisition fait rage sur le continent. Contraint à l'exil pour hérésie, l'esprit visionnaire Giordano Bruno rejoint les bords de la Tamise où le destin lui prête un nouveau protecteur en la personne de la reine Elisabeth 1re. Chargé d'être son espion à Oxford, le sulfureux Napolitain plonge dans les rouages d'une tragédie où ferveur religieuse et fureur meurtrière ne font qu'un.

     

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    Mon avis :

     

    Dame Samlor va encore me ''taquiner'', parce que j'explose tous les niveaux de son challenge. Tant pis. Je lis des polars historiques et j'aime ça !

    Et ce roman m'a fait de l'oeil à sa sortie, notamment grâce à sa couverture sobre et très jolie, donc j'allais quand même pas passer à côté.

     

    Je dois bien l'avouer, j'ai eu un peu peur au début. Il faut dire que le roman fait quasiment 600 pages  et j'avais peur de m'ennuyer à la lecture.

    Si la vie de Giordano Bruno, qu'on suit dès le début, ne manque pas d'intérêt, je me demandais quand l'auteur allait rentrer dans le vif du sujet.

     

    L'écriture est fluide, non dénuée de touches d'humour, et l'histoire se lit plutôt facilement. Mais il faut attendre près de 130 pages pour arriver à ce qu'on attend depuis le début : le meurtre qui déclenchera l'enquête.

     

    Mais dès le premier meurtre, le docteur Bruno réalise que le procédé imite la mise à mort d'un Saint devenu martyr. Alors que le recteur d'Oxford cherche à étouffer l'affaire, un second meurtre a lieu, imitant lui la mort de Saint Sébastien.

     

    J'ai beaucoup aimé cet univers en huis-clôt, malgré le nombre de protagonistes. La lutte entre les papistes et les protestants qui se plient aux exigences de la Reine fait rage, et bon nombre des personnages jouent double jeu. Il faut dire que la suspicion s'attarde sur tout le monde et qu'il n'est pas bon d'être étranger ou de sortir du rang.

    C'est l'époque où les papistes sont considérés comme des traîtres, condamnés à une mort atroce. L'époque où affirmer que le soleil est le centre de l'univers est une hérésie.

    Je regrette simplement que notre héros tombe sous le charme de la seule demoiselle présente : un peu trop facile, un peu trop cliché. Mais ça ne se passe pas exactement comme prévu avec elle.

     

    Les personnages sont creusés et chacun cache sa part d'ombre, quelle qu'elle soit. L'enquête avance lentement, faite d'énigmes et de faux-semblants, jusqu'au final qui m'a tenu en haleine.

     

    Et je ne peux pas m'empêcher de penser que ces évènements, bien que fictifs, ont réellement eu lieu. Et toutes ces vies gâchées pour une religion, et des divergences entre dirigeants, me donnent la nausée.

     

    Au final, ce roman s'est avéré être une excellente surprise : une enquête passionnante, des personnages intéressants et une écriture plus que plaisante. Que du positif donc !

     

    J'ai aimé


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  • La-nef-des-damnes.gif

     

     

    Résumé :

     

    La Sicile est au bout du voyage quand débute ce troisième volet de La Saga de Tancrède le Normand.
    Mais, au printemps 1156, la Méditerranée recèle plus d'un piège pour les deux navires de guerre partis des semaines plus tôt de Barfleur. Hugues de Tarse et Tancrède d'Anaor devront une fois encore combattre côte à côte pour survivre tant aux tempêtes qu'à l'assaut des pirates barbaresques. Mais les pièges les plus redoutables ne sont pas les plus visibles. Un navire rôde alentour, menaçant, inquiétant, à l'image de celui qui le dirige et qui se fait appeler le Diable de la Seudre.
    Un homme qui n'en est presque plus un et qui, assoiffé de vengeance, risque fort de ne pas emprunter seul la route qui le mène vers l'Enfer.

     

    challenge polar historiques-copie-1

     

     

    Mon avis :

     

    Cette série est un peu particulière, car au bout de deux tomes, je n'arrive toujours pas à déterminer si je l'aime bien ou pas. J'ai décidé de poursuivre avec ce troisième tome, ce qui est plutôt bon signe car ça implique que je ne la rejette pas en bloc. Et c'est mieux passé, cette fois.

     

    Je pense que ça vient du fait que j'ai intégré l'idée qu'on ne suivait pas exclusivement Tancrède et Hugues de Tarse. Comme ils voyagent à bord d'un bateau, nous avons tout un panel de personnages présents, et l'auteur nous propose souvent les narrations des autres protagonistes. Au risque, parfois, de nous perdre un peu.

     

    Elle parvient pourtant parfaitement à faire ressentir l'atmosphère spécial qui règne et à nous présenter les personnages sous des angles complexes et subtils. Mais ce roman est dans la lignée directe des précédents et je pense que si on n'a pas lu le tome précédent, on risque d'être perdu.

    C'est cependant avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé mes personnages préférés, et notamment les guerriers fauves, ces vikings sans peur. J'ai beaucoup aimé la manière dont elle retranscrit ses hommes qui ne craignent rien, qui songent au "paradis" viking au moment de combattre, qui refusent de mourir simplement dans leur lit.

     

    L'intrigue n'est pas classique, dans le sens où il n'y a pas de meurtre qui déclenche une enquête. On suit les personnages dans leur traversée de la Méditerranée, avec les tempêtes, les attaques de pirates, et leur refuge dans une île où les moines présents sont bien étranges. Le tout est parfaitement rendu et très crédible. Et surtout, si on se doute de ce qu'il se passe, il y a bien des évènements qui intriguent et qui poussent à dévorer les pages pour comprendre.

    En étant un peu attentif, je pense qu'on peut comprendre assez rapidement ce qu'il s'y passe, mais jusqu'au bout, l'auteur déroule son intrigue avec savoir-faire.

     

    Cela dit, une fois l'intrigue de cette île résolue, les personnages reprennent leur route et j'avoue y avoir pris moins de plaisir. Ce principe d'une histoire dans une autre me perturbe un peu. C'est peut-être parce que je m'attends à un schéma plus classique, quand je lis des polars historiques, je ne sais pas trop, mais cette série me déroute un peu.

    J'ai pris plus de plaisir à lire ce tome, donc je pense que je me laisserais encore tenter par les prochains, mais pas dans un avenir immédiat.

     

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  • Le-chardon-et-le-tartan--T.1.gif

     

    Résumé :

     

    Ancienne infirmière de l'armée britannique, Claire Beauchamp-Randall passe des vacances tranquilles en Ecosse où elle s'efforce d'oublier les horreurs de la Seconde Guerre mondiale auprès de son mari, tout juste rentré du front.
    Au cours d'une promenade sur la lande, elle est attirée par des cérémonies étranges qui se déroulent près d'un menhir. Elle s'en approche et c'est alors que l'incroyable survient : la jeune femme est précipitée deux cents ans en arrière, dans un monde en plein bouleversement ! 1743.

     

    Mon avis :

     

    Ce roman a une longue histoire pour moi. L'une des joueuse que je connaissais via Les Royaumes Renaissants, un jeu de rôle play médiéval, m'en avait parlé en me disant qu'il était génial et que je devrais essayer. En librairie, je l'avais vu classé en ''romance'' : j'avais donc fait demi-tour et je m'étais enfuie en courant.

    En travaillant en librairie, j'en avais parlé avec une cliente qui, elle aussi, me l'avait conseillé, en rajoutant que la ''romance'', elle n'en lisait jamais, mais que cette série valait le coup.

    Au final, j'avais entendu trop d'avis positifs pour passer à côté de cette série. Sans regrets.

     

    J'ai aimé le contexte de l'histoire. D'abord, l’Écosse après la Seconde Guerre Mondiale, où Claire retrouve son mari suite à leur longue séparation à cause du conflit. Ce sont des retrouvailles, en quelque sorte, mais on sent toute l'affection qu'ils se portent l'un à l'autre.

     

    J'ai aimé Claire, que j'ai trouvé très drôle dans la narration et dans les dialogue. C'est une jeune femme au franc-parler, qui fait parfois pâlir son entourage en jurant comme elle a entendu les soldats le faire. Sa profession fait d'elle une femme relativement calme, qui ne défaille pas à la vue du sang, loin d'être précieuse. Elle s'intéresse beaucoup aux plantes et à leurs propriétés médicinales.

    Et elle m'a beaucoup fait rire quand elle parle de la passion de son mari pour la généalogie de sa famille. Franck étant écossais, les ramifications de sa famille deviennent vite compliquées et fastidieuses. Et si lui s'en passionne, en cherchant toute trace du moindre événement, elle, elle essaie de ne pas s'endormir durant les explications de son cher et tendre.

     

    http://2.bp.blogspot.com/__xZ75yoXPL0/TA-2sXL_W2I/AAAAAAAAB2s/TpZ0c-mNHTw/s1600/Ecosse+Highland+A87+Fort+William+ile+de+sky+01.jpg

     

     

    J'ai beaucoup aimé la manière dont elle vit le passage dans l'autre époque. Elle n'a pas vraiment le temps de se poser trop de questions, mais elle n'est ni horrifiée, ni passive. Elle s'adapte en attendant de pouvoir rentrer chez elle, essayant de comprendre ce qu'il lui arrive. J'ai trouvé que c'était plutôt bien amené, assez réaliste et plausible.

     

    J'ai, bien entendu, adoré les lieux : entre Inverness et Fort William, des endroits où je suis allée. C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé ces lieux qui m'ont tant marqué. Et j'ai trouvé très intéressant de revenir sur les conflits entre les deux peuples, leurs manières de se voir les uns les autres et leur lutte sans merci.

     

    J'ai toutefois regretté le manque de subtilité du méchant, la manière dont Jamie raconte sa vie sans pudeur et sans s'intéresser à elle. Leur couple, qui se base sur la nécessité, à l'origine, et qui finit un peu trop guimauveux à mon goût, avec leur manière de tout se pardonner.

     

    Si le début et leur relation manquait de surprise, la suite est devenue plus confuse : je me demandais un peu où l'auteur voulait nous emmener.

     

    Pour conclure, je dirais que c'était une lecture très agréable, plutôt bien construite et assez prenante. Ce n'est pas un coup de cœur, je n'ai pas dévoré les pages, mais, si j'arrive à mettre la main sur le second tome, épuisé, je le lirais avec plaisir.

     

    J'ai aimé


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    Résumé :

     

    En l'an de grâce 664, tandis que les membres du haut clergé débattent en l'abbaye de Streoneshalh des mérites opposés des Eglises romaine et celtique, les esprits s'échauffent.
    C'est dans ce climat menaçant qu'une abbesse irlandaise est retrouvée assassinée. Amie de la victime sœur Fidelma de Kildare va mettre tout sur talent et son obstination à débusquer le coupable. Jeune femme libre et volontaire, Fidelma n'est pas une religieuse tout à fait comme les autres... Avocate irlandaise célèbre dans tous les royaumes saxons, elle sillonne l'Europe pour résoudre les énigmes les plus obscures en compagnie du moine Eadulf.
    Dans cette première enquête, leur collaboration sera mise à rude épreuve tandis que les meurtres se multiplient à l'abbaye.

     

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    Mon avis :

     

    Les polars historiques. Samlor, en proposant ce challenge, a eut une riche idée. Si avant j'en lisais avec plaisir sans trop le rechercher, je suis désormais une adepte convaincue qui fouille dans les catalogues des éditeurs pour trouver la perle qui fera battre mon coeur.

    Mais ce challenge, c'est surtout l'occasion de partager nos lectures et nos coups de cœur. Et dans le topic dédié à ce challenge, un auteur revenait souvent : Peter Tremayne. C'est donc sans surprise que je me suis laissée tenter. Et pour le coup, je tiens à remercier très chaleureusement Samlor, marmeline et Felina de m'avoir fait découvrir cet écrivain.

     

    Bon, j'avoue, au début, j'ai eu un peu peur : les noms de personnages ou de pays pas si évidents que ça à retenir, les explications un peu denses des différentes relations entre les protagonistes, les arguments en faveur des différentes applications des pratiques religieuses m'ont semblé un tantinet compliqués. Si j'aime lire les polars historiques, je me rends compte que je ne maîtrise pas beaucoup d'évènements de l'époque concernée et que je passe à côté de pas mal de choses.

    J'ignorais, par exemple, complètement les différentes délimitations de la Grande-Bretagne à cette époque.

     

    Mais la plume de l'auteur est très agréable à lire, simple et prenante : je me suis laissée entraîner dans l'univers sans être trop gênée par mes lacunes.

    Il faut dire que les personnages sont particulièrement intéressants : ils ont tous leurs travers, leurs qualités. Ils sont très humains, finalement, et c'est très intéressants de les suivre.

    Fidelma m'a beaucoup plu : j'aime les femmes indépendantes, qui ne reculent pas devant les menaces. J'ai particulièrement aimé sa manière de rechercher la vérité. Peu importe les coupables faciles qui arrangeraient tout le monde, peu importe les explications qui satisferaient la nuée de personnages importants qui se retrouvent dans l'abbaye. Elle veut trouver le coupable, le vrai, comprendre ses motivations et le voir châtié pour ses crimes.

    J'ai beaucoup aimé Eadulf également : il est très différent de Fidelma mais très touchant. Il ne rechigne pas à collaborer avec une femme, même si, dans son pays, les femmes restent à leur place. Ses compétences sont vraiment intéressantes. Et son désarroi, parfois, face à Fidelma le rend très touchant.

     

    A mesure que l'enquête avance, les éléments s'accumulent et m'ont fait douté. Dans ce huis-clot, la liste des suspects n'est pas si longue que ça, mais de là à trouver qui est le coupable... L'auteur nous mène par le bout du nez, dispersant indices et pistes pour mieux nous perdre.

     

    J'ai également beaucoup aimé assister à ce concile. Je trouve assez fascinant de revenir sur les débuts du christianisme, la manière de voir les puissants se déchirer pour la date de célébration de Pâques ou chipoter sur la tonsure adaptée pour les moines.

    De même, j'ai aimé assister aux différents points de vue sur le célibat des moins et nonnes. Difficile de ne pas laisser son propre point de vue se mêler à la partie. Et le fait que, tout serviteurs de Dieu qu'ils soient, Fidelma et Eadulf puissent être ensemble n'est pas pour me déplaire, loin de là.

     

    Les personnages touchants, l'ambiance du roman et tout ce que j'y ai appris me donnent envie de découvrir les autres romans de cet auteur . Ce fut une lecture très agréable et j'ai hâte de lire la suite des aventures de Fidelma et Eadulf !

     

    J'ai aimé


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  • La-justice-de-l-inconscient.gif

     

    Résumé :

     

    En ce début de XXe siècle à Vienne, où l'on peut croiser Freud, Schoenberg, Klimt et bien d'autres encore, les cafés sont le lieu de débats fiévreux.
    C'est dans cette atmosphère d'effervescence artistique et scientifique que Max Liebermann, jeune psychiatre et pianiste à ses heures, mène ses enquêtes avec son ami Oskar Rheinhardt, inspecteur et... chanteur lyrique amateur. Et ils vont avoir fort à faire avec le cas de cette jeune et jolie médium retrouvée morte chez elle dans une pièce fermée de l'intérieur. Une note griffonnée de ses mains laisse penser à un suicide.
    Pourtant, les indices déroutants s'accumulent : l'arme du crime, un pistolet, a disparu, et aucune trace de la balle n'est retrouvée durant l'autopsie... Serait-ce l'intervention d'un esprit maléfique ?

     

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    Mon avis :

     

    Ce roman était offert pour l'achat de deux 10/18 et c'est une excellent chose car je ne suis pas sûre que je l'aurais pris, sinon. Ni le lieu, ni l'époque ne m'emballaient particulièrement.

    Le challenge ABC 2012 était l'excellente occasion de le sortir enfin de ma PaL. Sans regrets.

     

    L'histoire se passe à Vienne, donc. Pas de visite guidée, pas d'explications historiques interminables, l'auteur nous plonge directement dans l'histoire. Premier bon point.

    Nous y rencontrons des personnages que l'Histoire a retenu, tels que Freud ou des artistes du théâtre. Si le narrateur, convaincu de la pertinence des idées de Freud, est persuadé que ses théories traverseront les siècles, l'auteur nous épargne les "cet homme, que l'Histoire retiendra des siècles plus tard". C'est d'ailleurs l'occasion pour moi d'apprendre que Freud était un grand amateur et connaisseur d'archéologie, notamment de l'Egypte. Et cet enseignement se fait sans longueurs excessive ni explications sans fin. Second bon point.

     

    Par contre, j'avoue que je n'ai pas une grande culture germanique, et que j'ai été un peu perdue avec tous ces noms barbares qui se ressemblent, que ce soit pour les noms de rue, noms de patisseries (qui ont quand même réussi à me donner faim) ou noms de personnages. Au final, j'avais un peu de mal à remettre qui était qui.

     

    J'ai beaucoup aimé les parties avec Lieberman, dans l'exercice de son métier de psychiatre : ses idées sont très modernes et il refuse catégoriquement d'utiliser l'électrothérapie pour ses patients, pratique qui semble assez violente, aujourd'hui, au risque de se faire mal voir de son supérieur.

    J'aime sa compréhension de l'humain et dans ce roman, il se dessine comme un pionnier des profilers. Mais il est également doté d'un grand sens de l'observation, et il reste très pragmatique. Il ne croit pas en l'intervention d'un esprit maléfique. Au final, il apporte une aide indispensable à l'inspecteur Rheinhardt.

     

    L'inspecteur Rheinhardt m'est apparu très sympathique, mais beaucoup moins présent, forcément que le narrateur psychiatre. Il n'en demeure pas moins qu'il veut à tout prix découvrir l'auteur de ces faits, quitte à faire appel à une médium qui travaille habituellement pour la Sureté de Paris.

     

    L'intrigue en elle-même commence très bien, avec ce meurtre dans un endroit parfaitement clôt, où seul l'éloignement de l'arme par rapport à la victime fait comprendre aux enquêteurs qu'il ne s'agit pas d'un suicide. Mais ensuite, les personnages apparaissent, et l'enquête se fait plus longue. Un peu trop longue, parfois. Et comme je mélangeais un peu les personnages...

    Au final, j'ai moins accroché à l'enquête qu'à ce qu'il arrive au docteur Lieberman en dehors de l'enquête.

     

    J'ai beaucoup aimé, par contre, la jeune patiente du docteur Lieberman, et je suppose qu'elle tiendra une place importante pour les autres romans, dans ce qui apparaît comme les prémices de la police scientifique.

     

    Ce fut une lecteur plaisante, où je me suis parfois laissée entraîner dans l'univers de l'auteur, mais qui, globlament, m'a perdu au niveau de l'enquête.

     

    Sympa!


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    Résumé :

     

    Tchernigov, le nouveau fief de Vladimir, se prépare aux festivités de la Saint Jean. Mais Vladimir est parti aux frontières de sa principauté pour lutter contre les Koumans. Mitko et Vassili sont partis guerroyer avec lui, mais Artem, à cause de sa blessure, a dû rester avec Philippos.

    Mais alors que le boyard s'ennuie ferme dans la chaleur étouffante de ce mois de juin, un meurtre lui est signalé. A côté de la victime, ce message succinct « Ondine ». Le premier meurtre d'une liste beaucoup trop longue au goût d'Artem.

     

    challenge polar historiques-copie-1

     

     

    Mon avis :

     

    Toujours dans le cadre du challenge polar historique, j'ai attaqué la suite des aventures du boyard Artem.

     

    Si j'ai été un peu déçue d'apprendre que Mitko et Vassili ne seraient pas de la partie dans ce tome, j'ai adoré retrouver ce cher Artem et son fils adoptif, Philippos.

     

    J'aime toujours autant les réactions du boyard, notamment lorsque la liste des meurtres s'allonge. Au delà de la compassion qu'il peut ressentir pour les victimes et leurs proches, il se sent responsable de leur mort. Vladimir lui a accordé sa confiance en le nommant à son poste, et il a l'impression de faillir à sa mission en ne parvenant pas à arrêter le meurtrier ni à protéger les jeunes femmes. Il y a là un sens des responsabilités et de l'honneur qu'on ne trouve pas si souvent, j'ai l'impression, dans les polars plus classiques.

    De même, j'ai aimé la manière dont l'auteur aborde la séduction et la tentation. Artem est veuf, homme dans la force de l'âge. Lorsque les jeunes femmes célèbrent les ondines, il ne reste pas de marbre, pas plus qu'il ne reste de marbre devant le charme de l'une d'entre elle. Mais s'il succombe brièvement, il se ressaisit vite et lutte contre ses sentiments. J'ai trouvé que c'était traité de manière très subtile, très vraie, et ça ne fait que grandir le personnage. S'il est tenté, il ne va pas forcément céder et se lancer dans des histoires impossibles.

     

    Philippos se révèle de plus en plus intéressant, lui aussi. Il est amené à participer à l'enquête et fait preuve de beaucoup de courage et d'inconscience. Il est toujours en train de traficoter de son côté, et met bien souvent le boyard devant le fait accompli. Il lui suffit alors d'afficher une mine de circonstance pour essayer de se faire pardonner. Il vit lui aussi ses premiers émois, avec toute la fougue et les certitudes de son jeune âge. A sa manière, il est très touchant.

    J'ai également beaucoup aimé les conversations entre Artem et Philippos, lorsqu'ils parlent des meurtres. Meurtres commis juste après la relation intime entre la victime et le tueur. J'ai trouvé à la fois touchant et drôle la gêne d'Artem, qui n'ose pas vraiment aborder ce sujet avec son fils adoptif.

     

    Comme souvent dans cette série, nous avons une galerie de personnages, tous potentiellement coupables. A mesure qu'avance l'enquête, mes soupçons se sont portés sur plusieurs d'entre eux, sans grand succès, j'avoue. L'auteur brouille les pistes et pendant longtemps, on reste dans la perplexité d'Artem.

     

    Et comme toujours, il y a cette dualité entre le christianisme et les rites ancestraux, entre la Saint-Jean et la fête des ondines. J'aime beaucoup voir ces deux aspects et les habitants tiraillés entre deux croyances.

     

    Au final, j'ai été un peu moins emballée par cette histoire, peut-être parce qu'elle comporte quelques longueurs, peut-être parce que l'enquête piétine à un moment, peut-être parce que j'ai du mal à m'immerger dans mes lectures actuelles.

    Mais ça reste pour moi une excellente série de polars historiques, qui ne tourne ni au cours d'histoire, ni à une séance de voyante où l'auteur nous glisse plein d'apartés sur le devenir des personnages. L'aspect historique est parfaitement intégré comme toile de fond à une enquête. Enquête servie par des personnages très touchants.

     

    Un vrai régal !

     

    J'ai aimé


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  • Echec-au-senat.gif

     

    Résumé :

     

    Rome, 70 avant J.C.

    Membre d'une des plus puissantes familles plébéiennes de la ville, Décius Cécilius Métellus le Jeune a choisi, à son retour de la légion, de s'installer dans le quartier sordide de Subure pour y mener sa propre vie, loin de l'opulente domus familiale. Modeste enquêteur à la commission des Vingt-Six, il est sommé par ses supérieurs de conduire discrètement une délicate enquête sur une affaire de meurtre touchant à la sécurité de l'Etat.
    La victime, un homme d'affaires originaire d'Antioche, était liée à des personnages très influents de la cité...

     

    challenge polar historiques

     

    Mon avis :

     

    Toujours dans le cadre du challenge polar historique (décidément, quelle bonne idée de challenge!), je me suis lancée à la découverte de cet auteur. J'ai toujours aimé les romans se déroulant dans la Rome Antique, et comme je n'avais pas été spécialement emballée par Spes, ultima dea, j'espérais trouver un auteur ''valeur sûre'' pour cette époque. Je ne suis pas sûre que ça sera pour cette fois.

     

    L'aspect historique est très bien rendu, c'est vrai. On se retrouve plongé dans les méandres des ruelles des quartiers mal-famés de Rome avec un vrai plaisir. Mon principal soucis, c'est que l'auteur a fait plusieurs clins d'œil au lecteur, avec des «Cet homme, que l'histoire connaitra plus tard pour .. » qui m'horripilent. Je trouve que ça casse complètement l'immersion. Tout comme le fait que le narrateur s'adresse plus d'une fois au lecteur, heureusement qu'au début du roman.

     

    J'ai pourtant bien aimé voir la ramification dans Rome, les liens et les complots qui s'organisent pour assoir sa place au Sénat ou pour obtenir un avantage quelconque.

    J'ai apprécié Décius, et surtout le fait qu'il soit incorruptible. A mesure que son enquête avance, il remonte dans les strates de la société romaine mais il ne se laisse pas impressionner. Ni corrompre. Il poursuit son enquête, même sans preuves tangibles. Et il ne s'arrête pas sous prétexte qu'il s'intéresse aux hommes les plus puissants de la société.

    Et de même, j'ai apprécié la fin. Difficile d'en dire plus sans ôter tout le suspens, mais disons que je la trouve très crédible et parfaitement adaptée.

     

    Pour autant, je ne suis pas convaincue que je lirais la suite de ses aventures. A cause des clins d'œil aux lecteurs, d'abord, et ensuite parce que je n'ai pas ressenti ce ''coup de foudre'' pour Décius. Même si j'aimerais savoir ce qu'il lui arrivera plus tard, je ne me précipiterai pas sur la suite. Il n'y a pas eu cette alchimie qui fait qu'on a envie de suivre toutes ses aventures.

     

    Sympa!


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