• Gone, Michael Grant

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    Résumé :

     

    Le jour se lève sur Perdido Beach, une petite ville de Californie. Au collège, un professeur d'histoire commence son cours, comme tous les matins puis, tout à coup, il disparaît, « volatilisé », comme tous les habitants de plus de 14 ans. Alors que les rumeurs circulent à la vitesse de la lumière, les enfants rentrent chez eux. Ils découvrent alors que plus aucun moyen de communication ne fonctionn. Les heures passent et les adultes ne reviennent pas. Une nouvelle vie commence alors tandis qu'au même moment, certains enfants s'aperçoivent qu'ils sont dotés de pouvoirs surnaturels. Il faut désormais un chef pour maîtriser le chaos et organiser le quotidien, mais Sam, celui que tout le monde désigne, refuse ce rôle. C'est Caine, la forte tête de l'académie militaire pour enfants à problèmes, qui s'érige alors en tyran.

     

    Mon avis :

     

    J'aime beaucoup ce genre post-apocalyptique, où les héros tentent de survivre à un évènement extraordinaire. Alors, forcément, quand j'ai lu le résumé, je me suis laissée tenter. Pour un résultat mitigé.

     

    J'ai trouvé l'écriture très prenante, simple, qui retranscrit parfaitement les situations et les émotions. On se laisse facilement happé par l'histoire et on dévore les pages sans même s'en rendre compte.

     

    Mais là où le bât blesse, pour moi, c'est d'abord l'âge des héros. Bon, je sais, j'aurais dû m'en douter en lisant le résume : ils sont jeunes, très jeunes. Ils ont tous moins de quinze ans, donc, et j'ai trouvé que leurs réactions, leurs actions et leur fonctionnement étaient trop adultes. Je me fais peut-être des illusions, mais je les ai trouvé bien trop matures, bien trop responsables et bien trop violents pour des enfants. Ils se répartissent les rôles sans presque se concerter, l'un tenant un McDo seul (pour servir 200 personnes, à se demander pourquoi McDo emploie autant de monde, du coup), l'autre s'improvisant baby sitter, l'autre encore infirmière, jusqu'à amputer un bras. Ils conduisent, boivent, ont des armes. Et ça m'a vraiment dérangé dans la lecture. Le fait qu'ils soient des enfants auraient pu apporter une originalité, une autre vision de la survie que la loi du plus fort qui aime faire le mal.

     

    L'autre aspect qui m'a dérangé, c'est la mutation des animaux. Sans vouloir trop en dire, certains animaux changent et j'ai trouvé que ce n'était pas franchement original, ni très bien amené. J'ai eu du mal à y voir un message, et cette nature hostile m'a paru presque too much, alors que dans d'autres romans, c'est au contraire un plus qui rend l'atmosphère plus oppressant encore.

     

    Le principe de la Zone, étendue autour de la centrale, est très intéressant. Il soulève beaucoup de questions : comment ? Pourquoi ? Jusqu'à quand ? Mais, évidemment, nous n'aurons pas les réponses avant la fin de tous les tomes, je suppose, même si nous avons quelques pistes de compréhension.

     

    Le déroulement de l'intrigue est bien mené, et j'ai aimé suivre les personnages, leurs dilemmes et leurs difficultés, même si certains aspects semblaient un peu forcés, comme la lutte finale. Comme si l'auteur voulait les faire s'affronter à tout prix.

     

    Ce fut une lecture sympathique, avec une écriture très prenante, mais avec de nombreux élements qui m'ont dérangé. Difficile d'avoir un avis tranché au sujet de ce livre, donc :s

     

    Sympa!

    « La mort en embuscade, Ngaio MarshA comme association, T.3 : l'étoffe fragile du monde, Erik L'Homme »

  • Commentaires

    2
    Vendredi 20 Juillet 2012 à 17:44
    Blanche

    Je t'avoue que la suite ne m'emballe pas du tout, ou alors uniquement pour savoir le pourquoi du comment de la Zone. Mais lire trois autres tomes avant d'avoir la réponse (au mieux), j'avoue que ça m'ennuie :s

    1
    Vendredi 20 Juillet 2012 à 11:17
    Sita

    Je l'ai lu il y a deux ans et n'ai toujours pas pris le temps de lire la suite, justement parce que mon avis se rapproche du tien... J'ai eu beaucoup de mal à accrocher, notamment à cause de ce décalage entre âge et maturité. C'est moche à dir, mais j'aurais aimé les voir beaucoup plus galérer à cause d'une désorganisation due à leur âge, mais non.

    Du coup j'ai plus envie de lire Dôme de Stephen King que la suite de Gone, je pense...

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