• Le seigneur des steppes, Conn Iggulden

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    Résumé :

     

    L'appétit de conquête de Gengis Khan n'a plus aucune limite.
    Après avoir unifié les tribus mongoles à la pointe de l'épée, le voilà qui tourne son regard vers l'Est. L'ennemi chinois est sa prochaine proie. Mais n'est-ce point un trop grand défi pour le grand Khan ? Le chemin est long et pénible pour arriver jusqu'à l'empire du Milieu. Ses cavaliers mongols n'ont jamais combattus de villes fortifiées. Et au moindre revers, comment réagiront ses bouillants généraux ? Cette campagne est un tournant périlleux pour le chef de guerre.
    S'il ne succombe pas aux dangers d'une telle entreprise, Gengis Khan deviendra alors un conquérant de légende...

     

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    Mon avis :

     

    J'avais été totalement séduite par le premier tome de cette saga, et j'avais craqué pour les tomes suivants. Et puis, ma PaL en croissance permanente avait englouti ce roman. Le challenge ABC 2012 était l'occasion idéale pour l'extirper de sa poussière. Sans aucun regret.

     

    Je me suis rendue compte, dès les premières pages, que ce n'était pas le genre de lecture dont j'avais envie à ce moment précis. Et pourtant, j'ai adhéré.

    On retrouve ici Temüdjin, devenu le khan des tribus unifiées, et rebaptisé Gengis. C'est la première fois de leur histoire que les tribus mongoles sont unifiées, et ça ne se fait pas sans heurt. Mais Gengis tient son rêve d'une main de fer et se montre impitoyable. Et comment ne pas adhérer à ses aspirations, quand on sait que les Jins ont, pendant des siècles, utilisé leur peuple pour s'enrichir, puis pour les monter les uns contre les autres pour éviter toute rébellion ?

    Car, au début, c'est bien de cela qu'il s'agit : d'une vengeance contre une nation puissante qui les opprime depuis toujours.

     

    Et je suis toujours admirative devant la manière qu'à l'auteur de nous montrer les différences entre les deux peuples. Si les jins aiment vivre dans les villes, se prélasser dans les bains et se plonger dans les manuscrits, Gengis Khan y est totalement imperméable.

    Les villes l'oppressent, cette abondance de possessions le laisse perplexe. Lorsqu'il pille, il se contente de prendre ce qu'il peut transporter à dos de cheval. Et pour lui, les précieux manuscrits ne sont que des prisons pour les mots.

     

    Avec beaucoup de savoir-faire et une plume fluide, l'auteur nous dessine peu à peu l'avancée des Mongols, leurs difficultés à faire tomber les murailles, leur ingéniosité, mais aussi les conflits qui apparaissent, petit à petit, autour du Khan.

     

    L'auteur a su créer une fresque historique très intéressante, particulièrement prenante, qui m'a prise au ventre. Une lecture plus qu'agréable, donc, pour une totale immersion dans cette partie du monde que je connais si peu.

     

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