• La Cité des Eaux, Amanda Downum

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    Résumé :

     

    Symir, port foisonnant, jungle urbaine aux senteurs exotiques, refuge des exilés et des expatriés, repaire des pirates et des contrebandiers. Sans oublier de violents révolutionnaires, déterminés à renverser le gouvernement impérial corrompu. Pour Isyllt Iskaldur, espionne et nécromancienne, cette révolution est une chance de prouver qu'elle mérite sa couronne au sein de son clan. Pour cela, elle doit aider à faire tomber les palais de Symir. Mais dans cette cité trempée par la mousson, les eaux montent et les digues menacent de craquer, tandis que les monstres des canaux se réveillent. Isyllt devra bientôt choisir entre sa mission, ses amis et la vie d'un homme qui a pourtant juré sa perte.

     

     

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    Mon avis :

     

    J'avais fait une première tentative pour lire ce roman, et j'avais abandonné au bout de cent pages. Je m'étais dit qu'inclure cette lecture dans le challenge ABC serait l'occasion de me motiver une bonne fois pour toute. Grossière erreur.

     

    Cette fois encore, j'ai laissé tomber au bout de cent pages. Sans me bercer d'illusions : je n'y reviendrai pas.

    Je crois que ce qui m'a le plus refroidie, c'est l'impression d'être une intruse. D'être mise à l'écart du récit. La fantasy, même si elle suscite encore mépris ou incompréhension de la part de beaucoup de gens (du genre « Mais t'as passé l'âge de lire des histoires de dragon ! »), est une mine d'imagination. Le travail de l'auteur est bien plus important que dans les récit classiques : il s'agit de construire un monde, avec des noms, des coutumes, une Histoire, des religions et des mythes. Et si j'admire cette richesse, j'aime m'y sentir comme chez moi.

    Je ne suis pas adepte des longues descriptions, des pages entières relatant toute l'histoire du monde. Mais il en faut un minimum, pour qu'on puisse comprendre ce qu'il se passe et qu'on se sente impliqué.

     

    L'auteur a fait preuve d'originalité avec une fantasy clairement axée « orient », avec la mousson, le curry et des noms de personnages exotiques. Mais si les cent premières pages foisonnent de noms, on n'a le droit à aucune explication. On a, par exemple (c'est vraiment un exemple, je n'ai pas la phrase en tête) : « La Mir était là, toute proche, à la fois dangereuse et source de vie ». Et il faut plus de soixante pages pour comprendre que la Mir est la rivière qui traverse la ville. A un autre moment, l'un des personnages annonce à Isyllt qu'il est de telle origine, déclenchant une réaction entre la surprise et le mépris chez l'espionne. Sans qu'on ait la moindre idée de ce qu'implique cette origine, ni du pourquoi du comment. J'avais l'impression d'assister à des privates jokes ou plus exactement à des références qui font réagir les personnages sans que ça me parle à moi. Et je me suis vraiment sentie exclue du récit.

     

    Nous n'avons pas plus d'explications concernant la magie d'Isyllt et les différentes interactions entre les personnages sont à peine effleurées. Sans compter que les personnages principaux sont, eux aussi, trop rapidement traités pour qu'on s'y attache.

     

    L'avalanche de noms a fait que je me perdais entre les personnages, le manque d'explications et de descriptions a fait que je me suis sentie exclue de l'histoire, et le manque de profondeur des personnages a fait que je ne m'y suis pas attachée. Et comme le livre me tombait des mains, j'ai préféré l'abandonner. Dommage.

     

    Dead

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