• Rue Farfadet, Raphaël Albert

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    Résumé :

     

    Panam, dans les années 1880 : les humains ont repris depuis longtemps la main sur les Peuples Anciens.
    Sylvo Sylvain a posé son havresac dans la rue Farfadet, gouailleuse à souhait. Il exerce la profession exaltante de détective privé et les affaires sont nombreuses ! Des adultères, des maris jaloux, des épouses trompées, etc. Ni très rémunérateur, ni très glorieux... Alors, Sylvo fréquente assidûment les bars et les lieux de plaisir en tout genre où son charme envoûte ces dames... Jusqu'au jour où lors d'une banale enquête de routine il se trouve mêlé à une machination dépassant l'entendement.
    Le voilà, bien malgré lui, chargé de l'affaire par l'un des trois puissants ducs de Panam. Saura-t-il tirer son épingle de ce jeu compliqué et dangereux ?

     

    Perplexe

     

    Mon avis :

     

    La couverture, magnifique (comme tous les livres de Mnemos), et le résumé m'ont fait cédé à la tentation. J'avais envie de fantasy abordable, simple et entraînante.

     

    L'histoire avait tout pour me plaire : un Paris des années 1880, revisité, dont les noms ont été changés, avec beaucoup d'humour. De même que les jours (Samedi est transformé en Femmedi), les noms des lieux se voient légèrement modifiés : La Seine devient la Veine, Pygale devient Mygale. Cependant, n'étant pas Parisienne et n'y ayant jamais fichu les pieds, j'ai dû rater bon nombre de clins d'œil. Tant pis.

    On ajoute une poignée de fantastique. Une généreuse poignée : les créatures surnaturelles cotoient les humains dans un semblant de cohésion, même si l'intolérance est toujours là, sous-jacente, impalpable. Sylvo Sylvain est détective, et accessoirement, elfe. Accessoirement, car honnêtement, il m'a fallu pas mal de temps pour le voir. Si l'auteur l'a voulu ainsi, pour montrer qu'il est finalement comme tous les autres, j'ai eu plus de mal à appréhender le truc : j'avais l'impression que ce n'était qu'un humain avec des yeux différents et des oreilles pointues. Aucun avantage donc, de la part de cet elfe alcoolique, mélancolique, un peu truand sur les bords. Soit, au moins, ça nous change de Legolas.

    Il est aidé par une étrange petite créature, à laquelle on s'attache bien vite.

     

    Et puis, il y a cette naine, qui le charge de surveiller son mari, qu'elle soupçonne de la tromper. Le détective se retrouve alors pris dans un engrenage infernal.

    Oui mais. Voilà. La sauce n'a pas pris. Je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas comment, mais ça n'a pas pris. J'ai apprécié certaines descriptions, certaines action, je me suis ennuyée pendant d'autres. Peut-être étais-je préoccupée, mais bien souvent, mon esprit dérivait au lieu d'être captivé par le récit.

    Des longueurs, peut-être, trop d'allusions qui ne sont pas expliquées alors que d'autres choses sont largement développées. Je ne sais pas mais j'ai eu hâte de terminer ce récit.

    Il y a le soucis des coquilles et fautes d'orthographe, notamment celle-là : «  - Puisque je te dis que je te crois ! Ria-t-elle. » ( Page 153) qui m'a fait bondir et a failli me faire reposer définitivement le livre, malgré la fin tout proche. Parce que bon, les coquilles, passe encore, mais ce genre de faute !

     

     

    Dommage, vraiment, parce qu'il a tout pour me plaire. Peut-être que dans d'autres circonstances, je l'aurais dévoré.

    « La danse des illusions, Brigitte AubertInstinct, T.1, Vincent Villeminot »

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