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Résumé :
Neuf d'entre nous sont venus sur Terre.
Notre but était de grandir, de nous entraîner et de nous réunir pour ne faire plus qu'un afin de les combattre. Mais ils nous ont trouvés et nous ont pris en chasse les premiers. À présent, nous sommes tous en fuite. Nous nous cachons en permanence, pour que personne ne nous repère. Nous vivons parmi vous sans que vous vous en rendiez compte. Mais eux le savent. Ils ont attrapé Numéro Un en Malaisie. Numéro Deux en Angleterre. Et Numéro Trois au Kenya. Ils les ont tous tués.Je suis Numéro Quatre. Le prochain sur la liste.
Mon avis :
J'ai été séduite par la couverture, le résumé qui semblait plutôt prometteur et original. Et au final, je suis plutôt mitigée.
L'intrigue en elle-même est plutôt originale : ayant fuit sa planète d'origine, le héros tente de se construire une vie normale. Jusqu'à ce qu'il apprenne qu'il est le prochain sur la liste. Le résumé promettait un roman haletant, plein de suspens. Promesse tenue.
J'ai aimé l'histoire, donc, même si je déplore que la première fille qu'il rencontre soit la bonne, celle qui fait chavirer son cœur et … sortez les violons, quoi. De même, le méchant du lycée, forcément, qui va l'empêcher de passer incognito, parce qu'il le provoque. Et le binoclard du lycée, paria parce qu'il a des passe-temps si différents des autres lycéens.
La plume est agréable à lire, mais j'ai trouvé que le roman s’essoufflait un peu sur la dernière partie. Et j'ai trouvé que la construction manquait, elle, d'originalité. Le héros, parfaitement conscient qu'il ne doit pas se faire remarquer, qui, dès le premier jour, se bat avec le gros dur du lycée et devient le point d'attraction de tous. Le héros prêt à saborder sa couverture pour la fille qu'il aime. Prêt à tout expliquer au binoclard parce que bon, de toute façon, il est tellement space que personne ne le croira. Bref, si l'intrigue générale pouvait être intéressante, le déroulement en lui-même a un air de déjà-vu un peu trop prononcé.
Une lecture distrayante, relativement prenante, mais qui n'est pas non plus inoubliable. Même si j'ai pu comprendre certaines motivations du héros, je n'ai jamais réellement eu peur pour lui, je n'ai jamais réellement frémit. Un peu trop convenu, là encore. Dommage.
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Novossibirsk, avril 1938
Les branches cinglent son visage et ses bottes usées martèlent le sol gelé. Dans son esprit tourne en boucle l'ultime injonction : Fuis !
Sa poitrine est depuis longtemps devenue un brasier incandescent. Chacun de ses muscles hurle de douleur à chaque enjambée. Mais Mikhail fuit. Il ne se retourne pas, ne veut pas savoir à quel point ses poursuivants sont proches. Il court toujours, éperdument, désespérément.
Fuis ! Dans ce cri, terreur et désespoir se mêlaient. Les hommes du NKVD, la police secrète, les cernaient. Ils avaient été surpris dans une situation pour le moins compromettante. Nier était inutile. Seraient-ils torturés pour donner le nom de leurs semblables ?
Son pied bute sur une racine, et il s'étale de tout son long, déchirant par la même occasion son pantalon en toile usé. C'est la panique qui lui permet de se relever et de reprendre sa course folle. Dmitri s'est sacrifié pour lui laisser de temps de s'échapper, il n'a pas le droit d'échouer.
Il l'avait rencontré dans un café. Leurs regards s'étaient croisés, et le temps s'était figé autour d'eux. Pour ne pas éveiller les soupçons, Mikail avait rompu le contact visuel et était allé s'assoir comme si de rien n'était. Les yeux bleus saisissants de cet homme, ses mèches folles aussi blondes qu'un champ de blé, son visage carré : tout s'était gravé irrémédiablement dans sa mémoire.
Les cris des chiens lancés à sa poursuite envahissent les sous-bois. Ses foulées se font plus rapides. Le froid mordant ne le glace même plus. Il doit s'en sortir. Mais il est à bout de forces et il sait pertinemment qu'il ne tiendra plus longtemps. Son cœur bat follement dans sa poitrine. Il garde les yeux fixés droit devant lui, droit devant ce qu'il espère être son salut. Sa liberté. Sa survie.
Après sa journée de labeur à l'usine métallurgique, quand le besoin de contact devenait irrépressible, il allait à la ville. Un parapluie sous le bras, il traquait du regard d'autres hommes affublés du même accessoire. Un regard appuyé, et ils se suivaient dans un endroit isolé. Toujours un lieu lugubre, inutilisé. Ils ne restaient que le temps de partager caresses et baisers. Puis ils se séparaient comme si de rien n'était, frustrés par cette relation fugitive et interdite.
Le sol se dérobe soudain sous ses pieds. La chute lui paraît interminable. En une fraction de seconde, il comprend : l'escarpement qu'il pensait anodin, masque une rivière en crue. Le choc avec l'eau glaciale lui coupe le souffle. Fébrile, il bat des jambes et des bras pour retrouver la surface. Une goulée d'air polaire le fait hoqueter. Paniqué, il se débat et réussi à garder la tête hors de l'eau. Mais ses forces l'abandonnent. La fonte des neiges a grossi la rivière, et le courant est bien trop puissant pour qu'il puisse regagner le rivage. Pour préserver ses forces, il se met sur le dos, espérant que le courant l'entraîne jusqu'à la berge.
Et puis, un soir de novembre, il avait croisé Dmitri, un parapluie sous le bras. Ils s'étaient cachés dans une gare désaffectée et s'étaient aimés à l'abri des regards. Leur étreinte avait été si bouleversante qu'ils avaient rompu le secret et s'étaient présentés. Les mains douces de son amant caressait ses cheveux presque ras, et pour la première de sa vie, le nez dans le cou de son amant, Mikail murmura des mots d'amour.
L'eau glaciale rend insensible ses jambes et ses bras. C'est avec le même détachement qu'il analyse sa situation. Il est un ennemi du peuple et il en est conscient. Sa sexualité n'engendrera jamais le moindre enfant : il est contre-productif. Il est coupable du crime de perversion fasciste et sera envoyé aux camps du Goulag, d'où personne ne revient.
Il a pourtant essayé de toutes ses forces d'être normal. Il s'est marié, même, il y a deux ans, alors qu'il venait tout juste de fêter ses vingt ans. C'est une gentille fille, douce et jolie. Mais il ne ressent rien pour elle. Il a lutté, avec l'énergie du désespoir, contre ces penchants contre-nature. Aussi vainement que sa lutte actuelle pour survivre.
Ils se sont aimés avec la folie du désespoir, conscients que chaque instant ensemble pouvait être le dernier. Ils se sont retrouvés, de plus en plus souvent, incapables de passer de l'autre. Et par amour, Dmitri lui a laissé le temps de fuir, mettant sa propre vie entre les mains du NKVD. Puisse-t-il avoir une mort rapide.
Son corps entre en contact avec la glace qui recouvre la rive. Il doit sortir de l'eau, se mettre à l'abri. Il n'arrive plus à se relever, ne ressent plus aucun de ses membres. Il doit se sécher, se réchauffer, sous peine de mourir de froid. Mais après tout, peut-être est-ce un sort enviable. La mort ici et maintenant, plutôt que dans l'enfer des camps... Il retrouverait Dmitri dans la mort, et ils resteraient ensemble sans se cacher, sans avoir peur. Et c'est le sourire aux lèvres, empli d'espoir, qu'il se laisse glisser dans l'inconscience.
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Résumé :
Dans les interminables plaines du Montana s’étend le ranch des Lykos. Les voisins alentour sont loin de se douter que ses habitants sont les membres de l’un des clans de loups-garous les plus puissants d’Amérique du Nord. Parmi eux, un seul humain a sa place : Indiana Teller, 17 ans.
Mon avis :
Je l'assume pleinement : je suis dans une période où j'ai envie de lire des histoires de loup-garous, que je préfère largement aux vampires. Et ce livre me faisait de l'oeil, sans savoir que l'auteure était celle des fameux Tara Duncan, que je n'ai jamais lu. Roman jeunesse, qu'importe, je me suis laissée tenter. Et je ne le regrette pas.
Je ne dirai pas que c'est un livre révolutionnaire, ce n'est pas le cas. L'auteure surfe sur la vague actuelle : même s'ils sont en arrière-plan pour le moment, vampires, fées et autres créatures mythiques se côtoient plus ou moins. De même, le livre ne réserve pas réellement de surprises dans sa construction, assez classique.
Mais ça a pris. La plume est très agréable, le ton employé par Indiana Teller, le narrateur, très plaisante et finalement assez drôle. Il n'y a pas la naïveté que je redoutais, du moins pas autant que prévu. J'aime beaucoup l'auto-dérision dont fait preuve le héros, sa manière de voir les choses et de gérer ses propres compétences face au pouvoir des loups.
Son univers est assez sombre, assez complexe, et malgré ses envies de normalité, il reste un ado qui a les pieds sur terre. Certaines réactions sont plus immatures, certaines relations avec d'autres personnages plus agaçantes, mais globalement, on s'y attache.
C'est un livre que j'ai dévoré, pas forcément pour son originalité, mais il est prenant. Pendant quelques heures, j'étais dans le Montana, derrière l'épaule d'Indiana, et c'est tout ce que je demande à un livre.
Seul petit bémol : la série est prévue en quatre tomes, avec une sortie annuelle. Autrement dit, nous verrons la fin de l'histoire en 2014. Pas sûre que j'ai encore envie de lire ce genre d'histoire en 2014 ;)
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Résumé :
Londres, 1889.
Le détective privé Hector Krine est chargé d'élucider une mystérieuse histoire de vols de cadavres. Son enquête le mène jusqu'au coeur des quartiers populaires de la capitale anglaise, où s'entassent les miséreux et les Grouillants, des créatures surnaturelles débarquées des quatre coins de l'Europe, fuyant les persécutions. Quand la nécromancienne Hécate, son amour de jeunesse, est assassinée, l'affaire prend pour Krine une tournure très personnelle.
Qui est vraiment Matthew ? Que lui veulent cette meute de loups-garous et cet étrange colosse coiffé d'un chapeau melon ? Quels liens les unissent aux pilleurs de cercueils ? Pour le découvrir, Krine va devoir se confronter à son passé et accepter ses origines...Mon avis :
Il va vraiment falloir que je fasse quelque chose. Le mot loup-garou dans un résumé suffit à me faire céder et craquer pour un livre. Mais je ne sais pas si je suis encore récupérable, en fait.
D'autant plus que je ne regrette absolument pas cet achat. Quand un encore-jeune auteur français écrit de la fantasy, on a envie de le soutenir. Surtout quand il en écrit d'aussi agréable à lire.
Un style percutant, donc, rapide et efficace, pour mettre en scène un Londres des années 1890. Mais pas un Londres parfaitement authentique. J'ai aimé l'idée de faire de l'Angleterre un refuge pour les Grouillants, les créatures surnaturelles. J'ai aimé, même si ce n'est pas franchement d'une originalité à toute épreuve, le fait que ces créatures ne soient pas bien vues, même si elles vivent au grand jour. Exploitées, méprisées, elles tentent de survivre dans la ville.
J'ai aimé également les allusions aux personnages devenus mythiques, qu'ils soient imaginaires ou réels. Je trouve très intéressant de les voir mis en scène dans un roman, même si l'auteur prend, parfois, des libertés à leur égard.
A de nombreuses reprises, l'histoire est teintée d'un humour ironique que j'apprécie tout particulièrement et qui permet de faire retomber un peu la pression.
J'ai également aimé les personnages. Krine, bien sûr : détective charismatique, pas toujours doué, pas toujours chanceux, mais à la détermination sans faille. J'ai aimé Matthew, ses réparties, sa maturité et son impertinence. Mais aussi sa fragilité. J'ai énormément aimé le Docteur Jekyll aussi. Le commissaire Petterson est du genre qu'on adore détester, même si ça ne fonctionne pas vraiment. Finalement, ses réactions sont parfois si pathétiques qu'il en devient touchant.
Une palette de personnages touchants, donc. Pas bouleversants, pas à vous serrer le cœur, mais touchants. C'est déjà beaucoup.
Je regrette un peu que l'intrigue, même si elle nous réserve quelques surprises, soit si « classique ». Certains éléments sont rapidement devinés, d'autres n'apportent pas de réelle surprise. Mais qu'importe. C'est bien amené, bien construit.
Mention spéciale pour la post-face. J'ai beaucoup aimé la manière dont l'auteur prend la parole à la fin du roman, pour parler de sa vision des choses, des lieux et des personnages qui animent son récit. C'est une manière de plonger dans l'univers de l'auteur qui me plait beaucoup, d'en apprendre plus sur lui et sur ses inspirations.
L'auteur laisse entendre qu'il y aura d'autres tomes. Et en fonction de ma pile de livres à lire, je pense que je pourrais encore bien céder....
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L'homme, pourtant d'apparence robuste, a été battu à mort. Son visage est méconnaissable, ses membres raidis dans une posture douloureuse. Tout autour de lui sèchent d'immenses flaques de sang. La vieille femme, toute de noire vêtue, qui avait répondu aux questions d'Elland se tient assise sur une chaise, le menton sur la poitrine, comme endormie. Avec une douceur incongrue, le guérisseur lui relève délicatement la tête, dévoilant une entaille profonde qui court d'un côté à l'autre de sa gorge. Pèire s'est retiré dans le couloir, le visage pâle. Elland n'en mène pas bien large non plus. Thémus ordonne la fouille des lieux à la recherche d'indices permettant d'identifier les meurtriers. Pendant de longues minutes, avec minutie, ils examinent les possessions du couple. C'est avec un certain malaise qu'Elland découvre leurs économies, dissimulées dans un pot posé près du foyer. Lorsqu'il fait part de sa découverte aux autres, ils tombent d'accord sur le fait que ces meurtres ne sont pas dûs à un vol qui aurait mal tourné. Le voleur hésite un instant, gêné par l'idée de dérober les possessions des morts. Sauf que ces morts en question sont sans doute liés à l'enlèvement de Ménandre. Et qu'ils n'auront de toutes façons plus besoin d'argent, désormais. Alors il glisse dans ses poches la majorité des pièces, se promettant d'en donner une partie au gamin quand ils l'auront retrouvé. Si les autres l'ont vu faire, ils n'en soufflent pas un mot, aussi Elland reprend-il la fouille comme si de rien n'était. En vain. Rien ne permet d'identifier les assassins.
Ils n'ont plus de raisons de rester ici plus longtemps, d'autant que la garde pourrait arriver à tout moment si un voisin l'a prévenue, suite à l'absence du couple. Pèire n'est que trop content de respirer l'air relativement pur de la ruelle. Sans se retourner, ils se dirigent vers l'atelier de Thémus, situé non loin.
Dans l'intimité de l'arrière-boutique, devant un verre de liqueur, « pour se remonter », ils font le point sur la situation. D'après Théoliste, ils sont morts depuis moins d'une journée, ce qui incite Elland à penser qu'ils ont été tués peu de temps après leur visite. D'après Thémus, la femme a été égorgée en première, puis les attaquants s'en sont pris à l'homme. Les attaquants, oui, car d'après lui, ils étaient plusieurs.
La piste de la vieille femme s'est envolée. Mais il reste celle de Tanorède. Et qui dit Tanorède dit Maelenn. Car c'est peut-être bien elle la clef de cette énigme. Et c'est peut-être bien lui, d'ailleurs, qui a ordonné le meurtre du couple, pour les faire taire à jamais. Ils terminent leur verres rapidement et se remettent en route. Et s'ils ont l'air pitoyables, au milieu des riches habitants du quartier, ils n'en prennent pas ombrage. Elland les conduit jusqu'à la porte richement ornée, se persuadant à mesure qu'il avance de la culpabilité du riche bourgeois. Après tout, comment un couple si modeste pourrait engager quatre hommes de main ?
La chaleur est encore forte en cette fin d'après-midi. Les riches habitants du quartier commencent à sortir, après s'être protégés de la chaleur dans leurs luxueuses demeures. Elland jette un coup d'œil à ses compagnons : ils ont le visage hagard, leurs vêtements sont froissés, de mauvaise facture. Il sait avoir la même apparence, avec une longue balafre encore fraîche sur la joue en supplément. Ils ne peuvent pas passer inaperçus, mais qu'importe...
C'est Elland qui frappe à la porte, presque avec délicatesse, comme s'il avait peur de l'abîmer. Dernière, ses amis l'attendent en formant, presque à leur insu, un demi-cercle protecteur, comme pour défendre ses arrières. C'est la même femme que la veille qui lui ouvre la porte, portant son éternel chignon. Cette fois encore, elle ne dit rien quant à leur apparence, ou leur nombre. Après avoir pris une longue inspiration, Elland lui annonce :
- Bonjour, nous voudrions voir Tanorède Guevois, s'il vous plait.
- Il n'est pas là.
- Maelenn alors.
- Elle n'est pas là non plus.
- Est-ce que vous savez quand ils rentrent ?
- Non. Mais ils ne veulent pas vous voir.
- C'est-à-dire ?
- Ce sont les consignes. Si vous vous présentez, je dois vous dire qu'ils ne veulent pas vous rencontrer.
La femme arbore un visage fermé et sévère. Sa voix est froide, sans timbre, presque inhumaine. Pourtant, dans son regard, Elland croit deviner une lueur de compassion. Mais il s'en moque pas mal, de sa compassion. Il veut voir Tanorède et il ne laissera pas une domestique l'en empêcher. Sa voix se fait plus sèche lorsqu'il demande :
- Et pourquoi ?
- Parce qu'ils sont en plein préparatifs pour le mariage. Ils n'ont pas que ça à faire.
- Ça ne prendra que quelques minutes. Nous devons les voir, c'est très important.
- Ce sont les consignes.
- Mais la vie d'un enfant est en jeu !
La femme secoue doucement la tête, presque attendrie, et commence à fermer la porte. Elland, dans un geste réflexe, avance son pied sur le seuil. La femme lui murmure :
- N'insistez pas, s'il vous plait.
- La vie d'un enf...
Une main puissante s'abat sur son épaule, celle de Thémus. Dans un chuchotement rauque, le colosse lui ordonne de retirer son pied. Se retournant pour lui demander ce qu'il lui prend, Elland remarque alors les quatre gardes qui ont interrompu leur patrouille pour les surveiller. Alors, piteusement, il retire son pied. La porte claque aussitôt, fermant à nouveau une piste pour retrouver le gamin.
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Résumé :
Blue Perrineau est un membre actif de l'agence très spéciale de détectives Dirk & Steele.
Spéciale ? Et comment ! Ses membres ont certaines... comment dire... particularités. Celle de Blue est d'être électrokinésiste. L'affaire qui se présente à lui n'est pas habituelle : son père, mourant, lui révèle l'existence de son demi-frère et lui demande de le retrouver. Facile, pour un détective, non ? Si seulement c'était aussi simple...Mon avis :
Je me suis laissée tenter par ce roman car le début de l'histoire se passe à Jakarta, où je suis allée l'année dernière. Oui, je sais, je suis faible. Bref.
Je me suis rendue compte, un peu tard, que c'était le quatrième tome d'une série. Dont je n'ai, bien évidemment, jamais lu les premiers. Mais ça ne gêne en rien la lecture, bien au contraire : on comprend parfaitement la situation, les différents protagonistes. Au contraire, donc, car j'ai lu sur certains blogs que l'auteur a tendance à répéter un peu toujours les mêmes schémas. Du coup, je n'ai pas cette lassitude.
Par contre, ce qui me gêne un peu, ce sont parfois les raccourcis qu'utilise l'auteur, comme le fait que Blue retrouve directement son frère. J'ai trouvé que ça se passait un peu trop rapidement, même si on se rend bien compte que l'important n'est pas la traque en elle-même mais ce qu'il se passe une fois qu'ils se sont retrouvés.
Dans ce roman, encore une fois, se pose le problème du héros masculin qui découvre son âme soeur dès la première femme un tant soit peu intéressante dans le récit. Et c'est assez lassant, cette manie.
Et autre bémol, l'utilisation trop répétitive, à mon goût, de termes vulgaire et grossiers. Pas énormément, certes, pas insoutenables, d'accord, mais je regrette toujours que l'auteur fasse le choix de ce langage alors qu'il y a tant de manière de s'exprimer autrement...
Mais la plume est agréable, l'histoire est menée tambour battant et on ne s'ennuie pas un instant. Même si les personnages ne sont pas bouleversants, on se laisse prendre au jeu et on tourne les pages pour connaître la suite. Comme souvent, on se laisse entraîner par le rythme et on passe un moment, sans pour autant avoir la certitude d'avoir lu un roman absolument inoubliable. Mais on passe un bon moment, c'est l'essentiel, non ?
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